Projects funded winners

50 résultats

Leader: Véronique Coxam

Co-leaders: Danièle Cloutier


Disciplines:

BiogeographieChimieEcologie de la santeGeographieGeomorphologieHydrologieSedimentologieSante publiqueSocio-anthropologie

Keywords:

contaminantssocio-écosystèmeNunavikeaux de surface

Abstract:

Le projet U-SCAN2 étudie les contaminants et processus de contamination physiques, chimiques, biologiques et anthropiques dans un bassin versant subarctique incluant le village d’Umiujaq (Nunavik, Canada). Pour les Inuit, le phénomène de contamination est polysémique, décrivant les changements du milieu de vie inuit perturbé par un élément extérieur. Le bassin à l’étude est délimité par des hauts versants et drainé par la rivière Umiujaq ; il constitue un des endroits les plus prisés par la communauté tant pour la chasse que la pêche, la cueillette des petits fruits et les activités récréatives. Aussi, il héberge dans sa section aval, le bassin de rétention des eaux usées et le dépotoir du village. À Umiujaq, la population s’approvisionne en eau potable uniquement par les eaux de surface. Or, en plus de la pollution potentielle issue du dépotoir, les eaux de rivières subissent une augmentation de la turbidité sans précédent, liée à la dégradation du pergélisol causée par les changements climatiques récents. Les stocks piscicoles sont menacés à cause de la turbidité et des contaminants chimiques transportés notamment lors des transferts sédimentaires. Ce projet vise, grâce à une approche multidisciplinaire, associant les sciences humaines, la chimie et la toxicologie et les sciences de l’environnement (géomorphologie, hydrologie et hydrogéologie, sédimentologie, géochimie) à caractériser le danger lié à différents types de contaminants, dans le but de proposer aux populations autochtones des outils d’aide à la décision quant à la gestion des eaux de surface.


Participants:

Danielle Cloutier, Fabienne Joliet, Armelle Decaulne, Laurent Debrauwer, Anne-Julia Rollet, Gaud Dervilly, Bruno Le Bizec, Najat Bhiry, Thora Hermann, Laine Chanteloup

Leader: Armelle Decaulne

Co-leaders: Najat Bhiry


Disciplines:

GeographieGeomorphologiePaleoenvironnement

Keywords:

Avalanchesmouvements de massedynamiquesrisques

Abstract:

L’étude des dynamiques de pente est requise dans différentes communautés du Nunavik et le parc national Tursujuq ; avalanches, chutes de blocs et glissements de terrain témoignent d’un « paysage en changement », traduisant les mutations en cours aux implications physiques (conditions de déclenchement de l’aléa) et sociales (implication en termes de risques naturels). Les observations et mesures des modelés géomorphologiques renseignent la fois sur les échelles temporelles et spatiales des dynamiques de pente, indispensables dans le contexte actuel du Nunavik, qui, d’une part, connaît une croissance démographique forte et, d’autre part, ouvre son territoire aux touristes. Comme corollaire, les risques liés aux aléas gravitaires s’accroissent. Le projet MOVE5-NUNAVIK s’inscrit dans l’axe 4 des recherches de l’OHMi NUNAVIK. Il poursuit l’effort entrepris depuis 2015 améliorant la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité dans un contexte de réchauffement climatique toujours plus prégnant. Son objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin de définir et quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie, et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie), et à partir d’images satellites et de photos prises par des caméras automatiques ; des entrevues avec les responsables locaux sont aussi envisagées pour compéter nos observations de terrain, de façon formelle ou informelle. Nous favorisons la formation en M1 et M2 en encadrant les stages.


Participants:

Armelle Decaulne, Najat Bhiry, Beatriz Funatsu, Zoe Strombele, Etienne Berthold, Marc-André Bourgauld, Denis Sarrazin, Jérémy Grenier

Leader: Armelle Decaulne

Co-leaders: Daniel Germain


Disciplines:

GeographieSociologie

Keywords:

Transfert de connaissancespopulations autochtonesmédiation scientifique

Abstract:

Le projet de recherche TAKUJUQ2 résulte de l’observation de la méfiance des Nunavimmiut envers la recherche scientifique, majoritairement menée par les populations du Sud dans les communautés autochtones du Nunavik. Les efforts de vulgarisation/médiation/transmission de la plupart des scientifiques sont peu efficaces, du fait de l’inadaptation des techniques de transmission développées par le monde académique envers les populations autochtones et notre compréhension des modes d’appropriation par la culture inuit (et réciproquement, comment leur transfert peut nourrir la recherche). En cela, les recherches réalisées en arts et médiation scientifique permettent l’émergence de nouvelles idées, manière de faire, notamment pour mieux dialoguer et produire des connaissances. L’inclusion des populations autochtones est également primordiale dans ce développement scientifique, et il est absolument nécessaire de co-construire des modes de dialogue et de transfert de connaissances adaptées pour lesquels les populations autochtones sont bénéficiaires. Les objectifs de ce projet de recherche sont pluriels, à la fois exploratoires et interactifs entre la géographie, les arts visuels et la médiation scientifique. Il s’agit d’évaluer la pertinence des arts visuels comme expressions plastiques, traducteurs, témoins des changements socio-environnementaux. Il s’agit également de développer des techniques et supports de dialogues entre chercheurs et populations autochtones afin de créer des échanges dépassant les stades d’incompréhension, de défiance ou d’absence d’intérêt. Enfin, par le biais de productions artistiques, il s’agit d’accéder à de nouvelles formes d’expression des relations que les Inuits entretiennent avec l’environnement arctique connaissant de profonds bouleversements liés aux changements climatiques mais également à la dynamique d’urbanisation croissante.


Participants:

Armelle Decaulne, Fabienne Joliet, Laine Chanteloup, Thora Herrmann, Bruno Persat, Anaïs Rollez, Sylvie Gabet-Lebrec, Daniel Germain, Najat Bhiry

Leader: Fabienne Joliet

Co-leaders: Daniel Chartier


Disciplines:

AnthropologieGeographie

Keywords:

Territorialités inuitTerritoires nourriciersNunavimmiut / NunavikEmique / étiqueVidéo participativePhotoCartes mentales

Abstract:

L’APR NUNA vise à éclairer par les images et les mots inuits ce que recouvre aujourd’hui nuna (territoire en inuktitut) pour les Autochtones : les modes de territorialités, de naturalités et de subsistance inuit qui se dessinent entre tradition et altérité, entre générations, et comment ils coexistent, sont hérités et se recomposent. C’est à travers la création iconographique inuit (vidéo, photo, carte mentale) que ces interactions individus-société-environnement autochtones sont interrogées. La vidéo est utilisée d’une part pour finaliser la recherche menée depuis 2016 autour des modes de territorialité des adolescents inuit, futurs gouvernants du Nunavik. Ce projet de recherche-création vise d’une part à compléter la matrice vidéo des territorialités de la jeunesse autochtone selon un gradient relatif aux influences du « Sud » ; il vise d’autre part à s’ouvrir aux propriétés de subsistance du territoire nourricier (programme interOHM Sasi). La communauté d’Ivujivik sera proposée pour son éloignement septentrional et pour son positionnement politique contre la signature de la Convention de la Baie James et du Nord Canadien en 1975. Nous espérons pouvoir enchainer avec le workshop vidéo des jeunes de Kuujjuaq comme indicateur d’urbanité (cf Nuna III reporté en 2020 pour diverses raisons dramatiques -suicides dans la communauté-, puis à cause de la pandémie du Covid-19). L’APR Nuna IV (2022-2024) parachèvera donc la dimension territoriale de la jeunesse inuit du point de vue émique et amorcera la dimension territoriale de subsistance du point de vue étique (stage Master et Post Doc).


Participants:

Daniel Chartier, Laine Chanteloup, Thora Herrmann, Veronique Coxam

Leader: Marie-Laure Trémélo

Co-leaders: Corinne PARDO


Keywords:

Science ouverteOuverture des donnéesPrincipes FAIRInterdisciplinarité

Abstract:

Informer et former la communauté scientifique aux bénéfices du partage et de l’ouverture des données pour tendre vers un changement progressif des pratiques de gestion et de diffusion de la donnée sont les objectifs du WP1 du projet SO-DRIIHM (ANR 2020) conduit par le groupe Data-DRIIHM. Dans ce cadre, il est important de prendre en compte aussi bien les chercheurs qui croulent sous les informations de leurs établissements que ceux isolés qui ne bénéficient d’aucun accompagnement sur cette thématique. Le groupe Data-DRIIHM se pose désormais en « Aiguilleur de la Science Ouverte » pour l’ensemble de la communauté DRIIHM en regroupant les informations et supports pédagogiques, en mettant à disposition ces ressources tout en accompagnant et conseillant au mieux les chercheurs. L’objectif de ce projet est donc de recenser et faciliter l’accès aux ressources pédagogiques en matière de Science Ouverte, dans son acception large, pour les chercheurs de la communauté DRIIHM et de répondre à leurs questionnements : comment créer un PGD ? Comment gérer les données personnelles et respecter le RGDP ? Mes recherches sont-elles soumises à l’APA ? Comment répondre aux principes FAIR pour la mise à disposition de mes données ? Dans quel entrepôt puis-je déposer mes données ? Comment publier en Open access ? etc. Le tout en tenant compte des spécificités disciplinaires et interdisciplinaires du DRIIHM.


Participants:

Corinne PARDO, Mathieu MASSAVIOL

Leader: Stéphane Gibout

Co-leaders: Didier Haillot


Disciplines:

ArchitectureEcologie

Keywords:

Serriculturestockage thermiqueefficacité énergétiqueinstrumentationénergie renouvelable

Abstract:

Le projet SIQINIQ5 est porté par le laboratoire LaTEP de Pau en collaboration avec l’ÉTS de Montréal et l’INRS de Québec. Il s'agit de la suite des projets SEQINEQ, SEQINEQ’, SEQINEQ2, SIQINIQ3 et SIQINIQ4 dont les perspectives particulièrement importantes concernant la serriculture ont entraîné une focalisation des recherches sur ce sujet. Ces travaux cadrent avec la programmation de la Chaire de recherche sur le potentiel géothermique du Nord à l’INRS et soutenue par l’Institut nordique du Québec (INQ). Les travaux proposés à l’OHMI sont aussi complémentaires à différents projets : - de l’INRS pour évaluer le potentiel géothermique des territoires nordiques et financés par le Fonds Nouvelles Frontière en recherche et INQ-Sentinelle Nord ; - de l’ETS pour développer des modèles énergétiques de serres financées par le CRSNG, et de laboratoire sur la serriculture nordique du CISA - de l’UPPA pour mettre au point des systèmes énergétiques pour les serres. Comme les projets antérieurs, SIQINIQ5 repose sur trois principaux axes de recherche qui évoluent au fil des ans, soit : (1) la mise au point et la maintenance d’une instrumentation spécifique ; (2) le développement d’un modèle numérique pour la serriculture et son application à d’autres domaines ; (3) le partage des connaissances et des données. Le projet SIQINIQ5 inclura deux nouvelles thématiques : (4) les espaces de production végétale intérieure et (5) la valorisation de matières résiduels pour le chauffage.


Participants:

Didier Haillot, Paul Piché, Jasmin Raymond, Cédric Arrabie

Leader: Laurent Godet

Co-leaders: Nicolas Lecomte


Disciplines:

BiogeographieEcologie

Keywords:

FauneBiodiversitéActivitéDéplacementPiège photographiqueCapteur sonore

Abstract:

Les animaux ont dû apprendre à vivre dans des paysages de plus en plus habités par les humains. Beaucoup d’espèces de mammifères et d’oiseaux ont ajusté leur activité dans le temps (en devenant plus nocturnes par exemple) mais aussi dans l’espace (en utilisant des zones refuges moins dérangées par les humains). Toutefois, la plupart des études mesurant l’impact de la présence humaine sur la distribution spatiale et temporelle des animaux a été menée dans des matrices paysagères ponctuées de rares espaces naturels. Ce projet prend le contrepied de cette tendance en étudiant un paysage très largement naturel où la présence permanente des humains se cantonne à de petits villages et leur présence temporaire aux itinéraires fréquentés habituellement en bateaux, quatre roues ou encore ski-doos. Par une analyse des données issues d’un réseau de pièges photographiques et des capteurs sonores à distance grandissante des lieux de présence humaine, nous cherchons à mesurer dans le temps et dans l’espace si les oiseaux et les mammifères évitent ou non la présence des humains dans le temps (rythme d’activité) et dans l’espace (distribution spatiale).


Participants:

Laurent Godet, Nicolas Lecomte,

Leader: Armelle Decaulne

Co-leaders: Najat Bhiry


Disciplines:

GeographieGeomorphologiePaleoenvironnement

Keywords:

pentesrisquesavalanchescommunautés autochtoneschangement climatique

Abstract:

L’étude des dynamiques de pente est requise dans différentes communautés du Nunavik et le parc national Tursujuq ; avalanches, chutes de blocs et glissements de terrain témoignent d’un « paysage en changement », traduisant les mutations en cours aux implications physiques (conditions de déclenchement de l’aléa) et sociales (implication en termes de risques naturels). Les observations et mesures des modelés géomorphologiques renseignent la fois sur les échelles temporelles et spatiales indispensables dans le contexte actuel du Nunavik, qui, d’une part, connaît une croissance démographique forte et, d’autre part, ouvre son territoire aux touristes grâce à la création récente de nombreux parcs nationaux. Comme corollaire, les risques liés aux aléas gravitaires s’accroissent. Le projet MOVE4-NUNAVIK s’inscrit dans l’axe 4 des recherches de l’OHMi NUNAVIK. Il poursuit l’effort entrepris depuis 2015 visant à améliorer la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité dans un contexte de réchauffement climatique toujours plus prégnant. Son objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin de définir et quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie) et à partir d’images satellites et de photos prises par des caméras automatiques; des entrevues avec les responsables locaux sont aussi envisagées pour compéter nos observations de terrain, de façon formelle ou informelle. Nous favorisons la formation en M1 et M2 en encadrant les stages.


Participants:

Beatriz Funatsu, Najat Bhiry, Denis Sarrazin, Etienne Berthold, Jérémy Grenier, xx xx, xx xx, Marc-André Bourgault

Leader: Stéphane Gibout

Co-leaders: Didier Haillot


Keywords:

Energies renouvelableEfficacité énergétiqueDéveloppement communautaire durableApprovisionnement localAgriculture circumpolaire

Abstract:

Vivant sur des territoires isolés où aucune route terrestre ne permet de se rendre, les Inuits du Nord canadien font face, depuis les dernières décennies, à de grands défis d’adaptation, notamment sur le plan de l'accès à l'énergie. Étant hors réseaux électriques, les communautés sont extrêmement dépendantes des produits pétroliers pour leur production électrique et thermique provenant, respectivement, de génératrices diesel et de la combustion du mazout. L'implantation de moyen de production énergétique renouvelable constitue une alternative afin de produire de l’énergie « propre » réduisant ainsi le recours aux énergies fossiles. Cependant, avant d’envisager le recours à ces sources d’énergie coûteuses en investissement, une phase d’optimisation énergétique est nécessaire afin de réduire les consommations. Le projet SIQINIQ4 est porté par le laboratoire LaTEP de Pau en collaboration avec l’ÉTS de Montréal et l’INRS de Québec. Il s'agit de la suite des projets SEQINEQ, SEQINEQ’, SEQINEQ2 et SIQINIQ3* dont les perspectives particulièrement importantes concernant la serriculture ont entraîné une focalisation des recherches sur ce sujet. Ces travaux cadrent avec la programmation de la Chaire de recherche sur le potentiel géothermique du Nord à l’INRS et soutenue par l’Institut nordique du Québec (INQ). Les travaux proposés à l’OHMI sont aussi complémentaires à différents projets de l’INRS pour évaluer le potentiel géothermique des territoires nordiques et financés par le Fonds Nouvelles Frontière en recherche et INQ-Sentinelle Nord.


Participants:

Didier Haillot, Jasmin Raymond, Daniel Rousse, Cédric Arrabie, Paul Piché, Mukesh Kumar, Nicolo Giordano

Leader: Fabienne Joliet

Co-leaders: Laine Chanteloup - Thora Hermann


Disciplines:

GeographieGeohistoire

Keywords:

Territorialités inuitJeunesse nunavimmiutUrbanitéVidéoPerceptionsReprésentations

Abstract:

Les travaux engagés dans l’APR NUNA visent à éclairer par les images et les mots inuits ce que recouvre aujourd’hui nuna (territoire en inuktitut) pour la jeunesse autochtone : identifier les modes de territorialités et de naturalités inuit qui se dessinent entre tradition et altérité, et comment ils coexistent, sont hérités et se recomposent. C’est à travers la création iconographique de la jeunesse inuit que l’interaction société-environnement autochtone et son évolution sont interrogées. L’outil vidéo est utilisé d’une part pour engager une réflexion autour de nuna par les adolescents inuit, futurs gouvernants, et d’autre part promouvoir leur souveraineté narrative et iconographique. Ce projet de recherche-création vise à compléter les réflexions menées autour de nuna lors des précédents ateliers vidéos qui interrogeaient cette territorialité de la jeunesse inuit selon un gradient sud-nord et la proximité des communautés aux influences du « Sud ». C’est le gradient d’urbanité lié aux foyers de la sédentarisation et leur expansion qui est cette fois interrogé, étudiant le sens de nuna au sein d’une vie « urbaine » dans « la capitale » du Nunavik, Kuujjuaq. L’émigration croissante subie ou choisie vers ce pôle urbain fait émerger de nouvelles territorialités inuit susceptibles de modifier et de complexifier le sens donné au territoire et à l’environnement inuit contemporain mondialisé. Ce projet validé par l’école n’a pu avoir lieu initialement en février 2020 pour cause d’événements dramatiques endeuillant l’école lors de notre arrivée sur le terrain (suicide et meurtre). Il a alors été reporté à novembre 2020.


Participants:

Fabienne Jeanne JOLIET, Laine CHANTELOUP, Thora HERRMANN

Leader: Véronique Coxam

Co-leaders: Danielle CLOUTIER


Disciplines:

ChimieEcologie de la santeGeographieGeomorphologieHydrologieSedimentologieSocio-anthropologie

Keywords:

contaminantssocio-écosystèmeNunaviksystèmes hydrologiqueseaux de surface

Abstract:

Le projet U-SCAN étudie les contaminants et processus de contamination dans un bassin versant subarctique situé près du village Umiujaq (au sud-ouest du Nunavik, Canada). Pour les Inuit, le phénomène de contamination est polysémique, décrivant les changements du milieu de vie inuit perturbé par un élément extérieur. Le bassin à l’étude est délimité par des hauts versants et drainé par la rivière Umiujaq ; il constitue un des endroits les plus prisés par la communauté tant pour la chasse que la pêche, la cueillette des petits fruits et les activités récréatives. Mais aussi, il héberge dans sa section aval, le bassin de rétention d’eau et le dépotoir du village. À Umiujaq, la population s’approvisionne en eau potable uniquement par les eaux de surface. Or, en plus de la pollution potentielle issue du dépotoir, les eaux de rivières subissent une augmentation de la turbidité sans précédent, liée à la dégradation du pergélisol causée par les changements climatiques récents. Les stocks piscicoles sont menacés à cause de la turbidité et des contaminants chimiques transportés notamment par les sédiments qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire aquatique, donc dans la nourriture privilégiée des Inuit. Ce projet vise, grâce à une approche multidisciplinaire de type participative, associant les sciences humaines, la chimie et la toxicologie et les sciences de l’environnement (géomorphologie, hydrologie et hydrogéologie, sédimentologie, géochimie) à caractériser le danger lié à différents types de contaminants, dans le but de proposer aux populations autochtones des outils d’aide à la décision.


Participants:

Armelle DECAULNE, Fabienne JOLIET, Najat BHIRY, Thora HERRMANN, Laurent DEBRAUWER, Danielle CLOUTTIER, John MOLSON, Laine CHANTELOUP

Leader: Armelle Decaulne

Co-leaders: Daniel Germain


Disciplines:

Geographie

Keywords:

résultats scientifiquestransmissiongrand publicpopulation autochtone

Abstract:

Le projet de recherche résulte de l’observation d’une position méfiante de la part des Nunavimmiut concernant la recherche scientifique, majoritairement menée par les populations du Sud dans les communautés autochtones du Nunavik. Les efforts de vulgarisation / médiation / transmission de la plupart des scientifiques sont peu efficaces, du fait de l’inadaptation des techniques de transmission développées par le monde académique envers les populations autochtones et notre compréhension des modes d’appropriation par la culture inuite (et réciproquement, comment leur transfert peut nourrir la recherche). En cela, les recherches réalisées en arts permettent l’émergence de nouvelles idées, manière de faire, notamment pour mieux dialoguer et produire des connaissances. L’inclusion des populations autochtones est également primordiale dans ce développement scientifique, et il est absolument nécessaire de co-construire des modes de dialogue et de transfert de connaissances adaptées pour lesquels les populations autochtones sont bénéficiaires. Les objectifs de ce projet de recherche sont pluriels, à la fois exploratoires et interactifs entre la géographie et les arts visuels. Il s’agit d’évaluer la pertinence des arts visuels comme expressions plastiques, traducteurs, témoins des changements socio-environnementaux. Il s’agit également de développer des techniques et supports de dialogues entre chercheurs et populations autochtones afin de créer des échanges dépassant les stades d’incompréhension, de défiance ou d’absence d’intérêt. Enfin, par le biais de productions artistiques, il s’agit d’accéder à de nouvelles formes d’expression des relations que les Inuits entretiennent avec l’environnement arctique connaissant de profonds bouleversements liés aux changements climatiques mais également à la dynamique d’urbanisation croissante.


Participants:

Armelle Decaulne, Fabienne Joliet, Emmanuelle Bousquet, Sylvie Gabet-Lebrec, Rozenn Le Merrer, Etudiant 1, Etudiant 2, Daniel Germain, Najat Bhiry, Thora Herrmann, Laine Chanteloup

Leader: Jean-Pierre Dedieu

Co-leaders: Esther Lévesque, Professeure, Université du Québec à Trois Rivières (UQTR)


Disciplines:

BiogeographieClimatologieEcologieSociologie

Keywords:

ClimatEnvironnementVégétationAlimentation

Abstract:

Ce projet d’étude des dynamiques végétales dans le bassin versant de la rivière George (42 000 km2) au Nunavik a pour objectif précis la discrimination par télédétection spatiale optique des landes ligneuses basses dominées par les Ericacées et leur cartographie, dans un souci de disponibilité des petits fruits pour les communautés. En effet, une augmentation globale de la productivité végétale a été observée sur les 30 dernières années dans les écosystèmes de haute latitude. Notre étude récente sur ce bassin par télédétection Landsat 1985-2015 confirme cette nette tendance (Housset et al, 2019), tout particulièrement pour les secteurs de toundra arctique (village de Kangiqsualujuuaq). Les formations arbustives basses (bouleau) progressent au détriment des plantes à petits fruits (baies comestibles). Une méthode nouvelle d'indice spectral (NARI) est proposée sur images du satellite Sentinel-2, afin de discriminer et quantifier ces plantes Ericacées par rapport aux autres formations végétales du bassin versant. Ce projet découle d’une collaboration depuis 2016 entre l'Université de Grenoble, l'UQTR, et UMontréal dans le cadre de l'APR "Aquabio/Imalirijiit" de l'OHMI-Nunavik. Les résultats novateurs obtenus seront bénéfiques à la fois pour la communauté scientifique appliquant sur les milieux arctiques et pour les communautés locales.


Participants:

Esther LEVESQUE, Philippe CHOLER, Arthur BAYLE, Thora Martina HERRMANN

Leader: Véronique Coxam

Co-leaders: Thora Herrmann


Disciplines:

BiochimieBotaniqueEcologie de la santeGeographieSante publique

Keywords:

Système alimentairesécurité alimentairesouveraineté alimentaireinteractions humains-milieuxrelations santé-environnementétude d’impactcartographie sensiblerésilienceethnobotaniqueculture de plantes locales.Equipe

Abstract:

Les travaux réalisés depuis 2015 dans le cadre de l’APR Niqiliriniq, au sein de l’OHMi Tukisik du Labex DRIIHM, sont structurés autour de deux objectifs : 1) optimisation de la sécurité alimentaire par l’amélioration des habitudes alimentaires grâce à une meilleure compréhension des déterminants alimentaires, 2) atteinte d’une souveraineté alimentaire par l’acquisition d’une autonomie, conditionnée par des approches d’ethnobotanique pour le dévelopement de la culture de plantes locales. À Kuujjuaq, du fait de la très grande popularité du projet de serre, l’espace de culture disponible est devenu insuffisant. Cette constatation a motivé l’installation, en 2018, d’un premier container hydroponique. À Kangiqsujuaq, suite à nos multiples interventions, la communauté a démarré son propre projet de jardinage communautaire. Pour l’APR 2019, une étude d’impact des actions de sensibilisation à l’importance de la nutrition et des initiatives de jardinage sera initiée dans les deux villages. Nous concentrerons nos recherches sur la perception de l’importance de l’alimentation locale dans les représentations que se font les Nunavimmiut de leur système alimentaire actuel, et leur vision dynamique des changements des habitudes alimentaires. Dans le cadre de l’axe 2, nous poursuivrons les essais de culture en serre en testant des substrats locaux comme milieux de croissance et les conditions hydroponiques. Nous initierons une investigation de la composition des petits fruits en micronutriments, selon diverses conditions de cultures en châssis; celle-ci sera comparée à celle des baies cueillies sur le territoire. Nous complèterons notre base de données concernant les perceptions des acteurs clés des scénarios possibles d’alimentation de demain. Une consultation communautaire permettra de restituer nos résultats obtenus depuis 2015 et de définir les besoins en termes de recherche et d’action pour les années futures.


Participants:

Thora Martina Herrmann, Sylvie Blangy, Annie Lamalice, Alexandre Granger, Camille Lamontagne

Leader: Armelle Decaulne

Co-leaders: Najat Bhiry


Disciplines:

GeographieGeologiePaleoenvironnementSociologie

Keywords:

PentesGéo-processusAléasRisquePopulation

Abstract:

Depuis 4 ans, nous étudions « le paysage en changement » des villages et parcs du Nunavik situés à proximité de hauts reliefs dont les versants enregistrent de fréquents mouvements gravitaires. La documentation de la mise en place des modelés créés, leur dynamique et les risques que l’aléa fait peser sur une population locale en constante croissance et des touristes plus nombreux au sein des parcs est requise. Cette hausse démographique et de touristes a conduit à une expansion urbaine sans précédent. La construction accélérée d’habitations et d’infrastructures linéaires (routes, sentiers, piste d’atterrissage) constitue un des objectifs du Plan Nord publié en 2011 et de Parnasimautik (plan Nunavik) en 2014. Le projet MOVE3-NUNAVIK s’inscrit dans l’axe 4 des recherches menées par l’OHMi NUNAVIK. Il poursuit l’effort entrepris visant à améliorer la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité pendant le court terme dans un contexte de réchauffement climatique. Le second objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin d’être en mesure de définir et de quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie) et à partir d’images satellites et des statistiques ; des entrevues avec les responsables locaux sont aussi envisagées pour compéter nos observations de terrain. Nous favorisons ici la formation en M1 et M2 en encadrant les stages.


Participants:

Armelle Decaulne, Najat Bhiry, Denis Sarrazin, Caroline Desbiens, xx xx, pp pp, ss ss