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Armelle Decaulne
2019
Najat Bhiry
MOuvements de VErsants au NUNAVIK : aléas et risques – MOVE3-NUNAVIK
Pentes
Géo-processus
Aléas
Risque
Population
Depuis 4 ans, nous étudions « le paysage en changement » des villages et parcs du Nunavik situés à proximité de hauts reliefs dont les versants enregistrent de fréquents mouvements gravitaires. La documentation de la mise en place des modelés créés, leur dynamique et les risques que l’aléa fait peser sur une population locale en constante croissance et des touristes plus nombreux au sein des parcs est requise. Cette hausse démographique et de touristes a conduit à une expansion urbaine sans précédent. La construction accélérée d’habitations et d’infrastructures linéaires (routes, sentiers, piste d’atterrissage) constitue un des objectifs du Plan Nord publié en 2011 et de Parnasimautik (plan Nunavik) en 2014.
Le projet MOVE3-NUNAVIK s’inscrit dans l’axe 4 des recherches menées par l’OHMi NUNAVIK. Il poursuit l’effort entrepris visant à améliorer la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité pendant le court terme dans un contexte de réchauffement climatique. Le second objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin d’être en mesure de définir et de quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie) et à partir d’images satellites et des statistiques ; des entrevues avec les responsables locaux sont aussi envisagées pour compéter nos observations de terrain. Nous favorisons ici la formation en M1 et M2 en encadrant les stages.
Armelle Decaulne
2018
Najat Bhiry
MOuvements de VErsants au NUNAVIK : aléas et risques – MOVE2-NUNAVIK
pentes
géo-processus aléas
risque
population
Depuis 3 ans, nous étudions « le paysage en changement » des villages et parcs du Nunavik situés à proximité de hauts reliefs dont les versants enregistrent de fréquents mouvements gravitaires. La documentation de la mise en place des modelés créés, leur dynamique et les risques que l’aléa fait peser sur une population locale en constante croissance et des touristes plus nombreux au sein des parcs est requise. Cette hausse démographique et de touristes a conduit à une expansion urbaine sans précédent. La construction massive accélérée d’habitations et d’infrastructures constitue un des objectifs du Plan Nord publié en 2011 et de Parnasimautik (plan Nunavik) en 2014.
Le projet MOVE2-NUNAVIK poursuit l’effort entrepris visant à améliorer la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité pendant le court terme dans un contexte de réchauffement climatique. Le second objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin d’être en mesure de définir et de quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie) et à partir d’images satellitales et des statistiques. L’ensemble des données ainsi acquises sera confronté aux savoirs des Aînés Inuits des villages dans le cadre d’entrevues semi-dirigées, grâce à la collaboration avec le projet NUNA mené par Fabienne Joliet et Laine Chanteloup à Umiujaq, et par une approche anthropologique et en géographie historique à Kangiqsualulluaq.
Armelle Decaulne
2017
Najat Bhiry
MOuvements de VErsants au NUNAVIK : aléas et risques - MOVE-NUNAVIK
pentes
géoprocessus
aléas
risque
population
Plusieurs villages et parcs de Nunavik (nord du Québec, Canada) sont situés à proximité de hauts reliefs dont les versants enregistrent de fréquents mouvements gravitaires. La documentation de la mise en place des modelés créés, leur dynamique et les risques que l’aléa fait peser sur une population locale en constante croissance et des touristes de plus en plus nombreux au sein des parcs est requise. Le premier objectif du projet MOVE-NUNAVIK vise à améliorer la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité sur le long terme, le moyen et le court terme dans un contexte de réchauffement climatique. Le second objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin d’être en mesure de définir et de quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie). L’ensemble des données ainsi acquises sera confronté aux savoirs des Aînés Inuits des communautés dans le cadre d’entrevues semi-dirigées. Les questions porteront sur les possibles occurrences des processus gravitaires et sur la perception de leurs impacts.
Armelle Decaulne
2016
Najat Bhiry
Aléas GravItaiRes dans le Parc national Tursujuq, lieu de prédilection pour les activités traditionnelles autochtones et le tourisme environnemental – AGIR
Parc national Tursujuq
glissements de terrain
coulées de débris
avalanches
chutes de pierre
rythmes d’activité
longueur de parcours
calendrier d’occurrence
aléas
vulnérabilité changements climatiques
Les pentes du parc national de Tursujuq (Nunavik, Canada) présentent des dénivelés suffisants pour générer des processus gravitaires : chutes de blocs, glissements de terrain, coulées de débris, avalanches. Les pentes des îles du lac à l’Eau-Claire, les cuestas d’Umiujaq et toutes celles du parc sont soumises à tous ces aléas gravitaires depuis la disparition des glaces, il y a 6000 ans. Le projet AGIR exploite le potentiel de datations relatives et absolues des petits bassins-versants du parc : analyse stratigraphique d’archives naturelles de l’évolution holocène des aléas gravitaires grâce aux nombreuses zones de piégeage où le matériel issu de l’activité géomorphologique sur les pentes s’est accumulé. La reconnaissance des processus géomorphologique et de leur répartition temporelle sur le long terme se fera à partir de carottes sédimentaires effectuées dans les zones distales, tandis que l’activité des derniers siècles sera documentée par la dendrogéomorphologie des épinettes noires déformées déjà observées sur les talus lors de la mission d’observation de l’été 2015.
Le but ultime du projet AGIR est de caractériser la vulnérabilité au sein du parc national Tursujuq. Celui-ci est visité par les touristes et utilisé par les communautés autochtones de Kuujjuarapik-Whapmagoostui et d’Umiujaq. AGIR fonctionnera en parallèle du projet PARC qui recense les pratiques au sein du parc, autant celle des populations autochtones (dont la circulation est libre au sein du territoire de Tursujuq) que celles des visiteurs exogènes (dont la circulation est contrôlée par les autorités du parc).