Pas d'enregistrements
Fabienne Joliet
2020
Laine Chanteloup - Thora Hermann
Nuna selon la jeunesse nunavimmiut : filmer son territoire et son environnement « urbain ». Kuujuaq (III)
Territorialités inuit
Jeunesse nunavimmiut
Urbanité
Vidéo
Perceptions
Représentations
Les travaux engagés dans l’APR NUNA visent à éclairer par les images et les mots inuits ce que recouvre aujourd’hui nuna (territoire en inuktitut) pour la jeunesse autochtone : identifier les modes de territorialités et de naturalités inuit qui se dessinent entre tradition et altérité, et comment ils coexistent, sont hérités et se recomposent. C’est à travers la création iconographique de la jeunesse inuit que l’interaction société-environnement autochtone et son évolution sont interrogées. L’outil vidéo est utilisé d’une part pour engager une réflexion autour de nuna par les adolescents inuit, futurs gouvernants, et d’autre part promouvoir leur souveraineté narrative et iconographique. Ce projet de recherche-création vise à compléter les réflexions menées autour de nuna lors des précédents ateliers vidéos qui interrogeaient cette territorialité de la jeunesse inuit selon un gradient sud-nord et la proximité des communautés aux influences du « Sud ». C’est le gradient d’urbanité lié aux foyers de la sédentarisation et leur expansion qui est cette fois interrogé, étudiant le sens de nuna au sein d’une vie « urbaine » dans « la capitale » du Nunavik, Kuujjuaq. L’émigration croissante subie ou choisie vers ce pôle urbain fait émerger de nouvelles territorialités inuit susceptibles de modifier et de complexifier le sens donné au territoire et à l’environnement inuit contemporain mondialisé.
Ce projet validé par l’école n’a pu avoir lieu initialement en février 2020 pour cause d’événements dramatiques endeuillant l’école lors de notre arrivée sur le terrain (suicide et meurtre). Il a alors été reporté à novembre 2020.
Roxane Lavoie
2019
Sylvie Blangy
Acceptabilité sociale des Mines. Regards croisés entre le Nord et le Sud.
Mine
arctique
acceptabilité
perception
impact
regards croisés
intégration
Le Nunavik accueille deux mines de Nickel (Raglan et Expo) en exploitation depuis 2000 à mi-chemin entre les villages de Kangiqsujuaq et de Saaluit. KRG, Makvik et les villages nordiques ont développé des ententes et se sont mis d'accord sur des compensations financières et un taux d’emploi Inuit à la mine. Un travail de recherche financé par l’OHMI Nunavik en 2014 en collaboration avec la compagnie Glencore (Raglan) et le NV de Kangiqsujuaq a étudié les raisons du faible taux d’emploi inuit et le fort roulement de cette main d’œuvre locale. Elle a donné la parole aux travailleurs et donné à voir le caractère "lunaire" de la vie à la mine (welcome to the Moon) et exploré les difficultés d’intégration des minorités et des femmes.
Au sud du Québec, en 2016, le FRQNT a financé trois études sur l'acceptabilité sociale des mines coordonnées par les universités de Laval, de l'UQAM et de Sherbrooke. Les enquêtes auprès des habitants du sud révèlent une connaissance très limitée des conditions de vie à la mine. Et l'éloignement d'un centre minier accentue cette ignorance.
Ce projet 2019 vise à valoriser les résultats de ces études menées au sud et au nord, à les fusionner, à rendre les résultats accessibles aux communautés du Nunavik et à prolonger les enquêtes au sud par des questions formulées par les personnes inuit concernées de près ou de loin par la mine Raglan.
L'étude sera menée par Roxane Lavoie de l'université Laval en partenariat avec Sylvie Blangy du CEFE au CNRS et avec la collaboration de Kristina Maude Bergeron de l’UQAM, de Yann Gunzburger de Mines Nancy et de He Jie de Sherbrooke. Nous souhaiterions développer un dialogue entre le Nord et le Sud du Québec sur le développement industriel du Nord, une composante forte du Plan Nunavik, sensibiliser les gens du sud aux impacts sociaux des mines dans les régions isolées du nord québécois, et étudier les conditions d’un partenariat équitable entre mines et villages de l’arctique. Ce dernier point se fera en lien avec le projet TUKTU financé par l’IPEV à Baker Lake au Nunavut.
Laine Chanteloup
2019
Fabienne Joliet et Thora Herrmann
Nuna selon la jeunesse nunavimmiut : filmer son territoire et son environnement « urbain ». Kuujuaq
Territorialités inuit
Jeunesse nunavimmiut
Urbanité
Vidéo
Perceptions
Représentations
Les travaux engagés dans l’APR NUNA de l’OHM Tukisik visent à éclairer par les images et les mots inuit ce que recouvre aujourd’hui nuna au Nunavik (territoire en Inuktitut), à identifier les territorialités inuit qui se dessinent entre tradition et altérité, et analyser comment au sein d’un même territoire différents modes de naturalités coexistent et se combinent. C’est à travers la création iconographique de la jeunesse inuit que l’interaction Société-Environnement autochtone et son évolution est interrogée. L’outil vidéo est utilisé pour engager une réflexion autour de nuna avec les adolescents inuit, futurs gouvernants, et promouvoir leur souveraineté narrative et iconographique. Ce projet de recherche-création vise à compléter les réflexions menées autour de nuna lors des précédents ateliers vidéos qui interrogeaient notamment le rapport dialogique cultures Inuit / altérité occidentale selon un gradient sud-nord en fonction de la localisation des communautés et de leur proximité avec les influences du « Sud ». C’est l’hypothèse d’un gradient d’urbanité lié aux foyers de regroupement de populations qui est cette fois interrogée en concentrant la recherche sur le sens de Nuna au sein du pôle urbanisé qu'est « la capitale » du Nunavik, Kuujjuaq. L’émigration croissante subie ou choisie vers ce pôle urbain fait émerger de nouvelles territorialités inuit susceptibles de modifier et de complexifier le sens donné au territoire et à l’environnement inuit contemporain.
Laine Chanteloup
2017
Thora Herrmann
NUNA selon la jeunesse nunavimmiut aujourd’hui : filmer son territoire pour mieux le conter
Territoire
Perceptions
Jeunes Nunavimmiut
ateliers vidéos
Transmission de savoirs
décolonisation de la recherche
La sédentarisation et l’évolution des modes de vie ont profondément transformé le rapport au territoire des Inuit. Si aujourd’hui, les différentes générations se côtoient et évoluent dans l’espace commun des villages, leur rapport au territoire, leur structure mentale de ce qu’est le territoire et donc leur construction personnelle et culture en lien avec celui-ci diffèrent fortement entre les aînés et les jeunes. S’intéressant à ces questions de territorialités, d’identité territoriale qui se construit en fonction des individus et construit en retour les individus, ce projet de recherche s’intéresse au regard que les adolescents du Nunavik portent sur le territoire dans lequel ils évoluent. Cette étude vise à donner la parole à cette jeunesse qui représente l’avenir, afin qu’elle puisse donner à voir ses perceptions du territoire, ses manières de l’habiter et de l’investir. A travers la production de courts métrage filmés par les jeunes de différentes communautés du Nunavik suivant un gradient SUD/NORD, le triptyque Individus-Société-Environnement est interrogé. Ces films permettent de mieux connaître le rapport que les jeunes entretiennent avec leur territoire (« nuna » en inuktitut), leur patrimoine naturel et culturel. Ils permettent également d’identifier les enjeux territoriaux et les évolutions culturelles. Les ateliers vidéo sont aussi l’occasion de créer du lien entre les différentes générations. Celles-ci sont amenées à échanger lors des ateliers vidéo et de la projection des films sur ce que représentent et comment se construit Nuna dans la culture inuit aujourd’hui.
José Gérin-Lajoie
2015
Jean-Pierre Dedieu
Camp intergénérationnel Culture-Science au fjord Qanartalik de Douglas Harbour, près de Kangiqsujuaq, Nunavik
Savoir traditionnel
Inuit
Transfert de connaissances
Recherche collaborative
Perception
Territoire
Décolonisation
L’installation d’un camp (Land Camp) constituera un cadre favorable à des échanges, à la fois entre les aînés et les jeunes Inuit, et entre les Inuit et les chercheurs afin de faire des ponts entre le savoir traditionnel, l’expertise locale et les sciences de l’environnement. Les jeunes Inuit participeront à l’élaboration de questions de recherche et à l’acquisition de données, de manière dynamique et concrète, en utilisant une variété d’approches. Ils développeront des compétences méthodologiques diverses et s’exprimeront sur les liens entre leur environnement, leur milieu physique, leurs traditions et leur héritage. Les aînés contribueront à des entretiens enregistrés concernant leurs pratiques sur le territoire, leur perception de l’environnement, et leurs savoirs. Le secteur de Douglas Harbour sera documenté selon une approche collaborative à la fois pluridisciplinaire, interculturelle et multigénérationnelle. Les données récoltées fourniront des outils pour mieux connaître et protéger le patrimoine culturel et environnemental de ce territoire.