Projets lauréats financés

50 résultats

Porteur: José Gérin Lajoie

Coporteurs: Dominique Todisco


Mots clés:

Savoirs traditionnelsPartage de connaissancesTerritoireEnvironnementChangements climatiques

Résumé:

Le territoire Inuit sera documenté selon une triple approche à la fois pluridisciplinaire, interculturelle et multigénérationnelle. L’installation d’un camp (Land Camp) constituera un cadre favorable à des échanges, à la fois entre les aînés et les jeunes Inuit, et entre les Inuit et les chercheurs; ces échanges porteront sur les savoirs traditionnels, l’expertise locale et les sciences occidentales en matière de changements climatiques et environnementaux ainsi que sur la perception du territoire. Ce contexte permettra des échanges de connaissances difficiles à atteindre dans des contextes plus formels. Les jeunes Inuit participeront à l’élaboration de questions de recherche et à l’acquisition de données, de manière dynamique et concrète, au travers de multiples approches touchant au territoire. Ils développeront des compétences méthodologiques diverses et s’exprimeront sur les liens entre leur environnement, leur milieu physique, leurs traditions et leur héritage. Les aînés contribueront à des entretiens filmés et enregistrés concernant leurs pratiques du territoire, leur environnement, et leur savoir. Les données récoltées fourniront des outils pour mieux connaître et protéger le patrimoine culturel et environnemental bio-physique Inuit, dans une perspective de changements climatiques, de stratégies d’adaptation, et de modernisation des sociétés autochtones.


Participants:

José Gérin-Lajoie, Esther Lévesque, Émilie Hébert-Houle, Samson Ghislain, Yves Gauthier, Monique Bernier, Najat Bhiry, Dominique Marguerie, Stéphanie Steelandt

Porteur: Armelle Decaulne

Coporteurs: Najat Bhiry


Mots clés:

AléaVulnérabilitéAvalanchesCoulées de Débrisdéstabilisation paraglaciaire

Résumé:

Le projet DANGER propose d’analyser le couple aléa gravitaire – vulnérabilité dans la communauté de Kangisujuaq, désignée par l’ARK pour servir de zone test à l’OHMi Nunavik – Tukisigasuaqatigit. Nous analyserons ici les modalités de déclenchement, de parcours et les caractères menaçant des avalanches, coulées de débris et déstabilisations paraglaciaires des versants rocheux à proximité des habitations mais aussi au long des principaux corridors de circulation qui environnent le village. Notre démarche se veut intégrative des préoccupations de la communauté, l’insérant dans notre réflexion dès la première étape d’inventaire des événements passés, et désirant profondément lui restituer les résultats de nos recherches à l’issue du projet DANGER sous la forme d’un manuel de vigilance. Le projet DANGER sera également l’opportunité de former un étudiant de M2 à la recherche, puisque celui-ci travaillera avec nous à l’analyse des données recueillies sur le terrain lors d’une mission à l’été 2014.


Participants:

Denis Mercier, Daniel Germain, Jean-Pierre Dedieu, Fabien Hein, Pierre Philie

Porteur: Sylvie Blangy

Coporteurs: Thierry Rodon


Mots clés:

Extraction minièreImpactSocio-écosystèmeBien-êtreSantéActivité de subsistanceRecherche collaborative

Résumé:

Les communautés inuites doivent faire face à des changements sociaux et économiques sans précédent liés à l’industrialisation et aux perturbations climatiques. Le développement minier leur pose de nombreux défis. Elles y voient un véritable potentiel économique, mais aussi des risques pour leurs modes de vie, basés aujourd’hui sur une économie mixte, entre économie salariale et activités de subsistance. Les communautés sont amenées à négocier des projets d’exploitation minière avec les compagnies industrielles. Ce projet propose de répondre aux questions de la communauté de Kangiqsujuaq et de l’ARK (Administration régionale de Kativik) retenues comme prioritaires dans le programme de recherche de l’OHMI Nunavik. Il s’agit d’étudier plus en profondeur les impacts socio-économiques et environnementaux de la mine Raglan (Glencore et Canadian Royalties), de mesurer les liens entre compensations financières, formation, qualification et taux d’emploi inuit à la mine, de développer des stratégies pour des partenariats équitables mine/communauté. Le complexe de la mine Raglan (nickel) installé depuis 20 ans à mi-chemin entre Kangisujuaq et Salluit sera utilisé comme point de référence et comparé à celui de Qamanit‘uaq (mine d’or Agnico Eagle, 2010 et mine d’Uranium Areva, 2015) au Nunavut. L’équipe franco-canadienne qui s’est constituée pour répondre aux préoccupations des Nunavimmiut coordonne des études pionnières sur les impacts miniers dans plusieurs régions de l’Arctique.


Participants:

Sylvie Blangy, Najat Bhiry, Jean-Pierre Dedieu, Marine Jourdren, Annabel Rixen, Stéphanie Benoit

Porteur: Yohann Wittrant

Coporteurs: Ellen Avard


Mots clés:

Agriculture circumpolaireSerres nordiquesApprovisionnement localDéveloppement durable communautaireSécurité alimentaireÉducation nutritionnelleSanté

Résumé:

L'expansion rapides des villages Inuits du Nunavik entraine l'apparition de nouveaux défis significatifs en terme de sécurité alimentaire (disponibilité, coût des fruits et légumes frais; qualité de l'apport nutritionnel; santé des populations). Ce projet vise l’élaboration d’un plan de projet de serre agricole dans la communauté de Kangiqsujuaq pour (1) accroitre l'offre en produits locaux frais (2) optimiser la qualité nutritionnelle de l'alimentation (3) améliorer la santé des populations et (4) contribuer à une stratégie de développement communautaire durable (autonomie, éducation des jeunes, création d’emploi et réintégration sociale). Cette recherche transdisciplinaire est fondée sur une approche participative et collaborative dont les résultats pourront bénéficier, non seulement à ce village, mais aussi à toute communauté isolée/éloignée qui souhaite relever le défi de l'autosuffisance alimentaire. Ce projet contribuera à augmenter la résilience des communautés nordiques.


Participants:

Karen Tanino, Ellen Avard

Porteur: Fabienne Joliet

Mots clés:

Attachement aux lieuxEspace protégéTerritorialité inuitActivités traditionnellesRecherche participative

Résumé:

Depuis la fin des années 1990, la région de l’Ungava au Nunavik connaît de profonds changements en termes d’aménagement du territoire avec le développement de territoires contigüs aux exploitations minières et d’espaces protégés. Cela amène les communautés Inuit à s’adapter et transformer leurs liens au territoire afin de prendre en compte ces multiples aménagements, ceci d’autant que le Nunavik est régit par un système original de co-gouvernance. Ce projet de recherche vise à approfondir les connaissances développées autour de la notion d’attachement aux lieux, en analysant comment les Inuit investissent le territoire qui correspond à celui du récent parc national des Pingualuit et sa proche périphérie. Ce projet s’appuie sur la mise en place d’une recherche participative avec la communauté de Kangiqsujuaq afin de construire de manière conjointe les questionnements et la méthodologie pour la collecte de donnée.


Participants:

Laine Chanteloup, Thora Martina Herrmann