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Entrevue avec Etienne Lemerre - APR INDUSTRIE SANTE
Pascaline : Bonjour Etienne, tu es l'un des doctorants de l'OHMI Nunavik, peux-te présenter en quelques mots ?
Etienne : Je fais ma thèse en co-tutelle, ce qui veut dire que je suis à la fois étudiant au sein d'une université française et d'une université canadienne. Mon sujet de recherche porte sur les relations entre les Nunavimmiut, les habitants du Nunavik, et la dynamique d'implantation minière dans la région.
Etienne Lemerre au Nunavik (©C.de Sérigny)
Pascaline : Qu'est-ce qui t'a amené à travailler avec l'OHMI NUNAVIK ?
Etienne : Au fil de mes études, je me suis toujours intéressé à l'aménagement du territoire et particulièrement à la manière dont les personnes qui habitent ce territoire sont prises en compte et participent à cet aménagement. A la fin de mon Master, je cherchais à poursuivre mes études dans un projet de recherche qui cherche réellement à intégrer les communautés dans la construction du processus de recherche et qui ait le souci de mettre en lien les thématiques de recherche et les préoccupations des personnes. En plus de cela, j'ai grandi dans une région minière française et la question de la relation entre cette industrie et les habitants du territoire a toujours été un aspect qui m'interpellait. C'est tout cela qui m'a poussé à me lancer dans ce projet de doctorat avec l'OHMI Nunavik, pour 4 ans, jusqu'en 2019.
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Entrevue avec Véronique Coxam- APR Pirursiaq
Pascaline : Bonjour Véronique, tu es directrice de recherche à l'INRA dans le domaine de la nutrition. Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton travail ?
Véronique : Je travaille dans le secteur de la nutrition préventive, c'est-à-dire sur les relations entre la nutrition et la santé. L'objectif est de prévenir les maladies chroniques dégénératives liées à l'âge dont la recrudescence augmente chez l'homme en raison de l'allongement de la vie. Je m'intéresse tout particulièrement aux maladies osseuses, telle que l'ostéoporose, une fragilisation du squelette qui correspond à la célèbre "fracture du col du fémur" et aux tassements ou fractures au niveau vertébral, fréquents chez les personnes âgées.
Véronique Coxam
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Rencontre avec André Ravel - APR Chiens Santé
Pascaline : Bonjour André, tu es professeur à l'université de Montréal, à la faculté de médecine vétérinaire. Peux-tu nous parler de ton métier ?
André : Je suis vétérinaire de formation, spécialisé en épidémiologie vétérinaire et actuellement, je suis professeur en épidémiologie et santé publique vétérinaire, c'est-à-dire que je m'intéresse à tous les aspects de santé publique pour lesquels un animal intervient dans la problématique, que ce soit un chien ou un moustique.
Pascaline : Tu as toujours été chercheur ?
André : Non, bien au contraire, j'ai eu un parcours assez atypique. J'ai d'abord été consultant en épidémiologie vétérinaire après mon doctorat, puis j'ai travaillé pour le gouvernement fédéral canadien 11 ans, et ce n'est que depuis 5 ans que je suis professeur à l'université de Montréal, avec une grosse charge d'enseignement. En parallèle, j'ai toujours fait un peu de recherche, mais je ne suis pas un chercheur de carrière.
André Ravel avec un habitant de Kuujjuaraapik, sur les hauteurs du village (©L.MacMahon)