Projets lauréats financés

50 résultats

Porteur: Véronique Coxam

Coporteurs: Thora Hermann


Disciplines:

AnthropologieBiogeographieBotaniqueEcologie de la santeEconomieGeographieSante publiqueSociologie

Mots clés:

Femmes InuitGenreTransformationEducation nutritionnelleSécurité et souveraineté alimentaireSantéAgriculture circumpolaireSerres nordiquesPetits fruits.

Résumé:

Les bouleversements socio-écologiques de l’Arctique ont fait reculer la pratique des activités de subsistance. La gouvernance du Nunavik doit donc faire face aux grands défis de la sécurité alimentaire. Le développement d’une agriculture nordique, conforme aux normes culturelles, est envisagé comme une solution innovante. Les serres communautaires pourraient effectivement permettre d’accroître l’offre en produits frais locaux et améliorer la qualité de l’alimentation, dans une démarche durable respectant les identités culturelles et favorisant l’éducation des jeunes, la réinsertion sociale et la réattribution d’un rôle clé des femmes pour l’optimisation de la santé des populations autochtones. Ce travail multidisciplinaire s’inscrit dans la continuité des APR 2015 et 2016 puisque l’axe relatif aux défis techniques et organisationnels à relever pour l’optimisation d’une serre en contexte nordique sera poursuivi. Le volet ethnobotanique s’intéressant aux relations humain-plante et à la possibilité de cultiver et valoriser des plantes du terroir dans les serres sera renforcé, d’autant qu’il nous permet d’introduire une étude innovante concernant la place des femmes (responsables de la cueillette des petits fruits et herbes locale) dans le dispositif envisagé pour améliorer la sécurité et l’autonomie alimentaires, ainsi que le bien-être des populations autochtones. Des matériels pédagogiques et des ateliers culinaires éducatifs intégrant la dimension santé seront créés, en partenariat avec la Régie de la santé, pour aider nos partenaires à se réapproprier les pratiques ancestrales de récolte et la production locale de nourriture, dans un contexte d'agriculture durable, pour instaurer une sécurité et souveraineté alimentaires pérennes, ainsi qu'1 système de partage des données.


Participants:

Thora Hermann, Véronique Coxam, Marie-Pierre Julien, Annie Lamalice, Sylvie Blangy

Porteur: Aurélie Antonio

Disciplines:

Geospatialisation

Mots clés:

Cartographie dynamiqueDonnéesOpenDataVisualisationWebmappingWebSIG

Résumé:

Aujourd’hui chaque OHM a la possibilité de publier et de visualiser ses données georéférencées grâce à l’utilisation de GeoServer intégré à l’outil libre de géocatalogue GéoNetwork version 3. Toutefois cet outil ne permet qu’une visualisation simple et certains OHM ont déjà installé ou sont en demande d’outils de visualisation qui possèdent des fonctionnalités avancées (gestion de l’évolution temporelle, création d’une cartographie dynamique à la demande de l’utilisateur, …). Ce projet consiste à proposer aux différents OHM une analyse comparative (fonctionnelle et technique) de différents outils issus du monde libre ou sous licence propriétaire. Cette analyse sera proposée sur la base d’études de cas (maquettes) qui seront accessibles en ligne aux membres des OHM. Cela permettra de guider les choix d’applications métier à mettre en œuvre en fonction des différents besoins. Nous étudierons également la pertinence et la faisabilité d’une solution mutualisée gérée au niveau central par le ROHM.

Porteur: Gael Le Roux

Coporteurs: Paula Marinho


Disciplines:

BiogeochimieChimieDendrochronologieDendrologiePaleoenvironnementSedimentologie

Mots clés:

archives environnementalespollutions métalliquescernes d'arbresédiments côtierstourbesisotopie du plombisotopie du mercure

Résumé:

Les territoires des OHMs sont fréquemment concernés par des pollutions anciennes et actuelles. Ceci est particulièrement vrai pour les éléments trace métalliques comme le plomb, l’arsenic ou le mercure. Le projet RETROW utilise des archives environnementales dans 3 OHMs (Vicdessos, Estarreja et Nunavik) pour reconstruire les chronologies de la pression humaine en termes de pollution dans ces territoires. Les reconstructions combinant différentes archives comme les sédiments, tourbes, cernes d’arbre ou otolithes permettent de caractériser les niveaux naturels antérieurs aux pollutions ainsi que de reconstruire les chronologies de ces pollutions et leurs sources (traçage isotopique). La phase 2 a pour objectifs de compléter les acquis de l’an dernier ainsi que de développer de nouvelles approches comme les mesures isotopiques du plomb dans les tourbières du Nunavik ou bien les mesures de métaux dans les diatomées retrouvées dans les sédiments récoltés lors de la phase I de RETROW à Estarreja.


Participants:

Paula Marinho, François De Vleeschouwer, Nuno Duraes, Salomé Fernandes Pinheiro de Almeida, Sophia Hansson, Franco Biondi

Porteur: Didier Haillot

Coporteurs: Daniel Rousse


Mots clés:

Energie renouvelableEfficacité énergétiqueDéveloppement communautaire durableApprovisionnement localAgriculture circumpolaireGéographie

Résumé:

Vivant sur des territoires isolés où aucune route terrestre ne permet de se rendre, les Inuit du nord canadien font face, depuis les dernières décennies, à de grands défis d’adaptation, notamment sur le plan de l'accès à l'énergie. Étant hors réseaux électriques, les communautés sont extrêmement dépendantes des produits pétroliers pour leur production électrique et thermique provenant, respectivement, de génératrices diesel et de la combustion du mazout. L'implantation de moyen de production énergétique renouvelable (solaire, éolien, hydro, biomasse…) constitue une alternative afin de produire de l’énergie « propre » réduisant ainsi le recours aux énergies fossiles. Cependant, avant d’envisager le recours à ces sources d’énergies, coûteuses en investissement, une phase d’optimisation énergétique est nécessaire afin de réduire les consommations. Le projet SEQINEQ est porté par trois institutions, deux françaises (le laboratoire LaTEP de Pau et le laboratoire PROMES de Perpignan) et une Québécoise (l'ETS de Montréal). Il repose sur quatre principaux axes de recherche, soit: (1) évaluation et caractérisation des besoins énergétiques des communautés; (2) perspectives de réduction des consommations; (3) scénario d'implantation des énergies renouvelables au Nunavik; puis (4) étude de cas sur les serres communautaires, en partenariat avec le projet PIRURSIAQ "plante ou fleur cultivée". La population et les institutions locales seront fortement impliquées dans ce projet qui vise à mettre en place, à long terme, des moyens de production d’énergie locaux, maitrisés et compris par les populations, durables, respectueux de l’environnement et de ces habitants.


Participants:

Daniel Rousse, Stéphane Gibout, Xavier Py

Porteur: Véronique Coxam

Coporteurs: Thora Martina HERRMANN


Disciplines:

BotaniqueEcologie de la santeSocio-anthropologie

Mots clés:

Agriculture circumpolaireSerres nordiquesCulture hydroponiquePermacultureEthnobotanique/ressources naturelles locales (inventaire botanique)Approvisionnement localDéveloppement communautaire durableSécurité alimentaireSantéEducation nutritionnelleRelations Homme-milieu

Résumé:

Face aux grands défis de la sécurité alimentaire dans les villages du Nunavik, le développement d’une agriculture nordique est envisagé comme une solution innovante. Visant la santé et le bien-être des communautés inuit, l'implantation d'une serre communautaire permet d’accroître l’offre en produits frais locaux et d’améliorer la qualité de l’alimentation, dans une démarche durable intégrant l’éducation des jeunes, la réinsertion sociale, la réappropriation des savoirs culinaires ancestraux et de la collaboration avec les programmes existants en santé communautaire. Ce projet repose sur trois principaux axes de recherche, soit (1) les défis techniques et organisationnels à relever pour l’optimisation d’une serre en contexte nordique (2) un volet ethnobotanique s’intéressant aux relations homme-plante et à la possibilité de cultiver et valoriser des plantes du terroir dans les serres et (3) la contribution d’un projet de serre à la sécurité et l’autonomie alimentaire et au bien-être. La démarche employée dans ce projet interdisciplinaire permet de co-construire, avec la population locale, un système d’approvisionnement local et durable et de comprendre la contribution d’un projet horticole à l’amélioration de la qualité de vie et de la santé de la population du Nunavik.


Participants:

Yohann Wittrant, Thora-Martina Herrmann, Annie Lamalice

Porteur: Armelle Decaulne

Coporteurs: Najat Bhiry


Disciplines:

BiogeographieDendrochronologieGeographieGeomorphologiePaleoenvironnementSedimentologie

Mots clés:

Parc national Tursujuqglissements de terraincoulées de débrisavalancheschutes de pierrerythmes d’activitélongueur de parcourscalendrier d’occurrencealéasvulnérabilité changements climatiques

Résumé:

Les pentes du parc national de Tursujuq (Nunavik, Canada) présentent des dénivelés suffisants pour générer des processus gravitaires : chutes de blocs, glissements de terrain, coulées de débris, avalanches. Les pentes des îles du lac à l’Eau-Claire, les cuestas d’Umiujaq et toutes celles du parc sont soumises à tous ces aléas gravitaires depuis la disparition des glaces, il y a 6000 ans. Le projet AGIR exploite le potentiel de datations relatives et absolues des petits bassins-versants du parc : analyse stratigraphique d’archives naturelles de l’évolution holocène des aléas gravitaires grâce aux nombreuses zones de piégeage où le matériel issu de l’activité géomorphologique sur les pentes s’est accumulé. La reconnaissance des processus géomorphologique et de leur répartition temporelle sur le long terme se fera à partir de carottes sédimentaires effectuées dans les zones distales, tandis que l’activité des derniers siècles sera documentée par la dendrogéomorphologie des épinettes noires déformées déjà observées sur les talus lors de la mission d’observation de l’été 2015. Le but ultime du projet AGIR est de caractériser la vulnérabilité au sein du parc national Tursujuq. Celui-ci est visité par les touristes et utilisé par les communautés autochtones de Kuujjuarapik-Whapmagoostui et d’Umiujaq. AGIR fonctionnera en parallèle du projet PARC qui recense les pratiques au sein du parc, autant celle des populations autochtones (dont la circulation est libre au sein du territoire de Tursujuq) que celles des visiteurs exogènes (dont la circulation est contrôlée par les autorités du parc).


Participants:

Najat Bhiry, Denis Sarrazin, Thierry Feuillet

Porteur: André Ravel

Coporteurs: Suzanne Bastian


Disciplines:

AnthropologieEco-epidemiologieSante publique

Mots clés:

InuitChienEnvironnementSantéBien-êtreÉcosantéPeurAttaqueMorsureRageParasitismeSurpopulationTension sociale

Résumé:

Partie intégrante de l'environnement physique, social et culturel des Inuits, les chiens représentent une source de bien-être pour eux mais également une menace pour le bien-être et la santé des habitants des communautés nordiques du Québec. Dans la prévention de problèmes de santé associés aux chiens au Nunavik, il est fondamental de reconnaître et de comprendre ensemble la perspective inuit actuelle et celles des autres acteurs sur l’impact positif sur la santé et le bien-être que représente le chien à l’interface Inuit-environnement. En application de l’approche écosanté et du principe du «double regard», le projet de recherche vise à mieux connaitre les liens entre les chiens et la santé et le bien-être des habitants de Kuujjuaq et à atténuer les problèmes à l’interface Inuit-chien-environnement tout en optimisant le bien-être.


Participants:

Suzanne Bastian, Cécile Aenishaeslin, Audrey Simon, Francis Lévesque, Johanne Saint-Charles, Jean-François Proulx, Denise Bélanger, Manon Simard, Patrick Leighton, Sandy Suppa, Peter May

Porteur: Esther Lévesque

Coporteurs: Jean-Pierre Dedieu


Disciplines:

BiologieEcologieGeographieGeospatialisationIchtyologieLimnologiePaleoenvironnement

Mots clés:

Biosurveillance aquatiqueQualité de l’eauÉtat de référenceSuivi communautaireApproche collaborativeScience citoyenneTransmission de savoirsYouth Capacity Building

Résumé:

L’exploitation d’une mine de terres rares (Projet Strange Lake) est envisagée à proximité de la tête de la rivière George au Nunavik, à quelques 280 km du village nordique de Kangiqsualujjuaq. Cette communauté inuite, située à l’embouchure de la rivière George dans la baie d’Ungava, s’y approvisionne en eau potable et est très préoccupée par la qualité de l’eau qui pourrait être altérée en regard de l’implantation d’une mine. Suite à la consultation de la communauté pour un projet de recherche signifiant localement et qui impliquerait les jeunes, cette dernière a décidé de mettre en place son propre programme de suivi de la qualité de l’eau. La présente initiative jette les bases d’un programme à long terme de biosurveillance aquatique souhaité par la communauté et réalisé en partenariat avec elle. Ce programme comporte la mise en place d’une base de données et de la formation pour les jeunes dans différentes disciplines. Un état de référence de la rivière George sera réalisé avant l’implantation de la mine, et le suivi à long terme servira à évaluer les impacts possibles pendant et après les opérations. Ce projet participatif représente un laboratoire unique et dynamique où de nombreuses ressources scientifiques et humaines seront mises à profit dans un esprit de collaboration et d’enrichissement mutuel. Les jeunes auront des opportunités uniques de formation en lien avec leur territoire, ainsi que l’occasion de contribuer activement à un programme de suivi environnemental durable.


Participants:

Jean-Pierre Dedieu, Reinhard Pienitz, Lilian Tran, Derek Muir, Thora M. Herrmann, José Gérin-Lajoie

Porteur: Caroline Desbiens

Coporteurs: Jean-Louis Martin


Disciplines:

EcologieGeographieSocio-anthropologie

Mots clés:

Inuitbien-êtresanté environnementaleactivités industriellesimpactssocio-écosystèmesaménagement du territoire

Résumé:

Suite aux ententes réalisées entre les gouvernements du Québec et du Canada et les Inuit du Nunavik, cette région présente un cadre institutionnel unique de cogestion entre ces parties des impacts des aménagements réalisés sur le territoire. Le présent projet de recherche vise à interroger la manière dont cette cogestion prend en compte la particularité de la relation entre les populations inuit et le territoire. Par une approche questionnant la santé et le bien-être de ces populations, nous analysons les liens entre les préoccupations des populations inuit pour l'avenir et le dialogue existant actuellement autour de la mise en place de projets de développement avec un focus particulier sur les activités minières. Pour se faire, l'équipe de recherche entend en prenant part aux événements au Nunavik autour de la thématique minière analyser les modalités de prise en compte des enjeux que sont le bien-être et la santé environnementale. A la suite de ceci, un atelier participatif avec les parties prenantes de la recherche sera organisé pour mettre en discussion les résultats des observations et analyses de l'équipe de recherche et envisager les éléments du dialogue existant qui portent actuellement la prise en compte de ces enjeux et dégager des pistes d'actions nouvelles pour mieux les y intégrer. Ce projet se veut aussi comme comportant la mise en place d'un dimension comparative avec d'autres communautés autochtones arctiques impactés par le développement industriel au Nunavut et en Suède.


Participants:

Jean-Louis Martin, Sylvie Blangy, Etienne Le Merre

Porteur: Emilie Lerigoleur

Coporteurs: Franck Vidal


Mots clés:

Banques d’imagesPhotothèqueEntrepôt OAI-PMHRessources iconographiquesPhotographiesMétadonnéesDublin CoreInteropérabilité

Résumé:

Dans le cadre du groupe de travail IDS “Infrastructures de Données Spatiales” du Labex DRIIHM, plusieurs axes de travail ont été engagés en novembre 2015, dont celui sur la création d’outils de type photothèques ou vidéothèques. Étant donné les différents états d’avancement selon les OHM, ce projet vise à proposer un atelier de formation sur 3 jours afin de former les participants à l’indexation des images et à la création d’un entrepôt OAI-PMH standardisé (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting) qui permet de rendre les métadonnées de ces images accessibles à tout client “moissonneur”, par exemple un géocatalogue ou un moteur de recherche. Le troisième jour de formation (optionnel) est dédié spécifiquement à la formation au logiciel de photothèque Piwigo connecté à l’entrepôt OAI-PMH afin de proposer une solution logicielle complète et prête à l’emploi.


Participants:

Franck Vidal

Porteur: André Ravel

Coporteurs: Suzanne Bastian


Disciplines:

AnthropologieBiologieEco-epidemiologieEcologie de la santeSante publiqueZoologie

Mots clés:

Inuitchienenvironnementsantébien-êtreécosantépeurattaquemorsurerageparasitismesurpopulationtension sociale

Résumé:

Partie intégrante de l'environnement physique, social et culturel des Inuits, les chiens représentent une source de bien-être pour eux, mais également une menace à ce dernier et à la santé des habitants des communautés nordiques du Québec. Dans la prévention de problèmes de santé associés aux chiens au Nunavik, il est fondamental de reconnaître et de comprendre ensemble la perspective inuite actuelle de l’impact sur la santé et le bien-être que représente le chien à l’interface Inuit-environnement. En application de l’approche écosanté et du principe du double regard, le projet de recherche vise à mieux connaitre les liens entre les chiens et la santé et le bien-être des habitants de Kuujjuaq et à atténuer les problèmes à l’interface Inuit-chien-environnement tout en optimisant le bien-être à cette interface.


Participants:

Suzanne Bastian, Audrey Simon, Patrick Leighton, Denise Bélanger, Cécile Aenishaeslin, Josiane Houle, Peter May, Sandy Suppa, Jean-François Proulx, Francis Levesque, Manon Simard, Johanne Saint-Charles

Porteur: Fabienne Joliet

Coporteurs: Thora Hermann


Disciplines:

GeographieSocio-anthropologie

Mots clés:

NunavikParc national TursujuqTerritoirePaysageSocio-écosysteme

Résumé:

Le Parc national Tursujuq recouvre divers territoires occupés ancestralement par les populations Inuit et Cris. Les chasseurs et pêcheurs blancs ont aussi profité de la richesse faunique et paysagère des lieux. La création de ce parc national est une action d’aménagement du territoire qui combine la conservation de la nature avec le développement touristique. Cet acte permet également de sensibiliser les habitants du sud aux cultures autochtones, tout en mettant en exergue une part de territoire arctique canadien à l’échelle internationale. Ce projet de recherche développé à partir de l’image vise à mieux comprendre comment les populations locales se positionnent par rapport aux enjeux des espaces protégés. À travers l'exemple du parc national Tursujuq, l’étude s’intéresse aux représentations de la nature, du territoire et des paysages que les différents groupes culturels en présence s’en font, ainsi que leurs pratiques associées.


Participants:

Laine Chanteloup, Thora Hermann

Porteur: Caroline Desbiens

Coporteurs: Martin Jean-Louis


Disciplines:

EcologieEconomieGeographieGeomatiqueSciences de gestionSocio-anthropologieSociologie

Mots clés:

InuitExtraction minièreImpactsSocio-écosystèmeAménagement du territoirePatrimoinePartenariats équitablesRecherche collaborative

Résumé:

Les communautés arctiques doivent faire face à des changements sociaux et économiques sans précédent liés à l’industrialisation et aux perturbations climatiques. Le développement minier leur pose de nombreux défis. Elles y voient un véritable potentiel économique mais aussi des risques pour leurs modes de vie, basés aujourd’hui sur une économie mixte, entre économie salariale et activités de subsistance. Les communautés sont amenées à négocier des projets d’exploitation minière avec les compagnies industrielles et dans un même temps à mettre en place des espaces de patrimonialisation sous la forme de parcs nationaux. Ce projet se propose de répondre aux questions de plusieurs communautés du Nunavik et de l’ARK (Administration Régionale de Kativik), retenues comme prioritaires dans le programme de recherche de TUKISIK (Observatoire Homme-Milieu International (OHMI) Nunavik). Il s’agit : 1) d’étudier plus en profondeur les impacts socioéconomiques et environnementaux des aménagements sur la côte Est du Nunavik liés à l’implantation du projet Hope Advance Iron Mine (Oceanic Iron Ore Corp) et du parc national de la Baie-aux-feuilles ; 2) de développer des stratégies pour des partenariats équitables mine/communauté ; 3) et, d’accompagner le processus de patrimonialisation en cours. Pour se faire l’équipe de recherche fera notamment appel aux travaux concernant le complexe de la mine Raglan (Nickel) installé depuis 20 ans à mi-chemin entre Kangisujuaq et Salluit et celui de Qamanit‘uaq (mine d’or Agnico Eagle, 2010 et mine d’Uranium Areva, 2015) au Nunavut.


Participants:

Desbiens Caroline, Blangy Sylvie, Dedieu Jean-Pierre, Martin Jean-Louis, Le Merre Etienne

Porteur: Yohann Wittrant

Coporteurs: Chris Furgal


Disciplines:

AnthropologieGeographieSante publique

Mots clés:

Current eating habitsFood securityNutritional healthCircumpolar agricultureNorthern greenhousesLocal foodSustainable community development

Résumé:

This project proposes to assess the applicability and feasibility of existing Canadian Arctic greenhouse and growing programs to address food security issues in the community of Kangiqsujuaq, Nunavik. Through a community-based participatory approach, it proposes to support the community’s interests in increasing access to fresh fruits and vegetables to increase their consumption through the development of a local production initiative in the future. In the process of conducting this project, in cooperation with the community, we will generate valuable information about the Kangiqsujuaq food system, including its current challenges, the community’s perceptions and desires with regards to food in their community in the future and the applicability of greenhouse or growing initiatives to address food security challenges in this context. This results of this project will be of interest to other Inuit and Arctic communities facing similar challenges and interested in local production to support health food access.


Participants:

Yohann Wittrant, Véronique Coxam, Ellen Avard

Porteur: José Gérin-Lajoie

Coporteurs: Jean-Pierre Dedieu


Disciplines:

BiogeographieBiologieBotaniqueEcologieGeographieGeomatiqueGeomorphologieGeoreferencementGeospatialisationHydrologieIchtyologieLimnologieSedimentologie

Mots clés:

Savoir traditionnelInuitTransfert de connaissancesRecherche collaborativePerceptionTerritoireDécolonisation

Résumé:

L’installation d’un camp (Land Camp) constituera un cadre favorable à des échanges, à la fois entre les aînés et les jeunes Inuit, et entre les Inuit et les chercheurs afin de faire des ponts entre le savoir traditionnel, l’expertise locale et les sciences de l’environnement. Les jeunes Inuit participeront à l’élaboration de questions de recherche et à l’acquisition de données, de manière dynamique et concrète, en utilisant une variété d’approches. Ils développeront des compétences méthodologiques diverses et s’exprimeront sur les liens entre leur environnement, leur milieu physique, leurs traditions et leur héritage. Les aînés contribueront à des entretiens enregistrés concernant leurs pratiques sur le territoire, leur perception de l’environnement, et leurs savoirs. Le secteur de Douglas Harbour sera documenté selon une approche collaborative à la fois pluridisciplinaire, interculturelle et multigénérationnelle. Les données récoltées fourniront des outils pour mieux connaître et protéger le patrimoine culturel et environnemental de ce territoire.


Participants:

Jean-Pierre Dedieu, Yves Gauthier, Pierre Magnan, Esther Lévesque, Émilie Hébert-Houle, Yaaka Yaaka, Ghislain Samson