Projets lauréats financés
58 résultats
Porteur: Armelle Decaulne
Coporteurs: Najat Bhiry
Disciplines:
Sciences de l'UniversSciences du système terrestreMots clés:
géomorphologiedynamiquepentesrécurrencedistance de parcoursRésumé:
MOuvements de VErsants au NUNAVIK : aléas et risques – MOVE6-NUNAVIK slope MOVEments in Nunavik: hazards and risks – MOVE6-NUNAVIK Résumé Le projet MOVE6-NUNAVIK s’inscrit dans l’axe 4 des recherches de l’OHMi NUNAVIK. Il poursuit l’effort entrepris depuis 2015 pour améliorer la connaissance des caractéristiques des géodynamiques de pente dans un contexte de réchauffement climatique. Le projet MOVE6-NUNAVIK a pour objectif de définir l’aléa et les multiples situations de vulnérabilité, afin de définir et quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Plusieurs des communautés du Nunavik sont situées à proximité de versants sur lesquels des processus sont actifs. C’est également le cas dans les parcs nationaux, dont le parc Tursujuq. Les dynamiques de pente, qu’il s’agisse d’avalanches, de chutes de blocs et de glissements de terrain, témoignent d’un « paysage en changement », traduisant les mutations sur les pentes en cours, avec des implications physiques (conditions de déclenchement de l’aléa) et sociales (implication en termes de risques). Les observations et mesures des modelés géomorphologiques renseignent la fois sur les échelles temporelles et spatiales des dynamiques de pente, indispensables dans le contexte actuel du Nunavik, qui, d’une part, connaît une croissance démographique forte et, d’autre part, ouvre son territoire aux touristes. Comme corollaire, les situations de risques engendrées par les aléas gravitaires s’accroissent. Pour atteindre nos objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie, sur les corpus d’images satellites et de photos prises par un réseau de caméras automatiques déployé depuis 2017, ainsi que sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie) ; des entrevues avec les responsables locaux sont aussi envisagées pour compéter nos observations de terrain, de façon formelle ou informelle, sur les sites d’Umiujaq, de Kangiqsualujjuaq et du lac à l’Eau-Claire, et l’investissement de sites nouveaux comme Salluit et Kangiqsujuaq dans un premier temps.
Participants:
Armelle Decaulne, Najat Bhiry, Anne-Julia Rollet, Beatriz Funatsu,Porteur: Fabienne Joliet
Coporteurs: Nelly Duvicq
Disciplines:
Le monde social et sa diversitéCultures et production culturelleÉtude du passé humainMobilité humaine, environnement et espaceMots clés:
territoireenvironnementautochtonecultureinuitsouverainetéchangements globauxRésumé:
Depuis 2016, le programme de recherche NUNA vise à éclairer par les images et les mots inuits ce que recouvre aujourd’hui nuna (territoire en inuktitut) au Nunavik : les modes de territorialités, de naturalités et de subsistance inuit qui se dessinent, se recomposent et coexistent entre générations et en contexte de décolonisation. Ces interactions société-environnement sont interrogées du point de vue émique via une recherche-création participative. Ce projet vise d’une part à constituer une matrice vidéo des territorialités de la jeunesse autochtone du Nunavik selon un gradient d’influences externes. Il se focalise d’autre part sur les changements globaux du point de vue des Inuit, examinés à partir des territoires nourriciers et des « territoires contaminés », via l’exemple des rivières et de l’urbanisation. Il apparait ainsi important d'appréhender les dynamiques territoriales contemporaines inuites et les liens qu’entretiennent les différentes générations avec nuna, selon un gradient d’influence culturelle sud-nord mais aussi ouest-est, pré-supposant une distinction entre un Nunavik de l’Hudson et un Nunavik de l’Ungawa : Kuujjuaq (capitale du Nunavik) et Kangiqsualujjuaq (limite Nunatsiavut, anciennement Labrador) permettront de parachever les résultats pour investiguer l’existence d’une urbanité inuite et d’une influence du Labrador sur la territorialité de la jeunesse, avec un workshop vidéo dans les écoles Jaanimmarik et Ulluria. Ce terrain sera couplé à un retour des résultats à Umiujaq concernant les effets des changements globaux sur les rivières et à leur mise en perspective avec les pratiques de Kangiqsualujjuaq.
Participants:
Laine Chanteloup, Thora Herrmann, Veronique CoxamPorteur: Stéphane Gibout
Coporteurs: Haillot Didier
Disciplines:
Génie des produits et des procédésMots clés:
Serriculturestockage thermiqueefficacité énergétiqueinstrumentationcontrôle-commandeénergie renouvelablemodélisationRésumé:
Les Inuits du Nord canadien font face, depuis les dernières décennies, à de grands défis d’adaptation, notamment concernant l'accès à l'énergie. Hors réseaux électriques, les communautés sont en effet extrêmement dépendantes des produits pétroliers pour leur production électrique et thermique. Les énergies renouvelables constituent une alternative afin de produire de l’énergie « propre », réduisant ainsi le recours aux énergies fossiles. Une phase préliminaire d’optimisation énergétique est cependant nécessaire afin de réduire les consommations. Le projet SIQINIQ6 est porté par le laboratoire LaTEP de Pau en collaboration avec l’ÉTS de Montréal et le CISA de Victoriaville. Il s'agit de la suite des projets SEQINEQ et SIQINIQ dont les perspectives particulièrement importantes concernant la serriculture ont entraîné une focalisation des recherches sur ce sujet. Les travaux proposés à l’OHMI sont aussi complémentaires à différents projets : - de l’ETS pour développer des modèles énergétiques de serres financées par le CRSNG, - de l’UPPA pour mettre au point des systèmes énergétiques pour les serres, - du CISA dans le cadre du laboratoire sur la serriculture nordique. SIQINIQ6 repose sur trois objectifs de recherches principaux : (1) la mise au point et la maintenance de systèmes énergétiques et de l’instrumentation associée ; (2) le développement d’un modèle numérique pour la serriculture ; (3) le partage des connaissances et des données. Jusqu’à tout récemment, le projet se déroulait à Kuujjuaq. En plus des trois objectifs de recherches du paragraphe précédent, SIQINIQ6 permettra (4) de collaborer avec de nouvelles communautés, notamment Kangiqsualujjuaq et Salluit.
Participants:
Stéphane GIBOUT, Didier HAILLOT, Cédric ARRABIE, Sam CHAUVETTE, Vincent COTTEREAU, Thomas VRIELYNCKPorteur: Laurent Godet
Coporteurs: Bêty Joël
Disciplines:
Sciences informatiques et informatiqueBiologie environnementale, écologie et évolutionMots clés:
AvifaunecommunautéscapteurschantbiodiversitéRésumé:
La biodiversité (sub)arctique est soumise à des pressions anthropiques constantes (changement climatique) et ponctuelles (perturbations anthropiques à l’échelle locale). Le projet PaPa, soutenu par le LabEx DRIIHM (2022-2023), a montré la faisabilité d’un suivi passif de la faune par pièges photographiques (pour les mammifères) et audio (pour les oiseaux) sur trois sites du Nunavik pour comprendre l’influence de ces deux types de pressions sur le rythme d’activité de la faune. Compte tenu de la très faible densité de mammifères captés par pièges photographiques et le niveau très faible de perturbation ponctuelle anthropique enregistrée (nombre d’humains détectés, niveau de bruit anthropique), mais de l’excellente exploitabilité des données audios enregistrées dans le projet PaPa, nous avons décidé de nous concentrer sur l’impact du changement climatique sur les oiseaux par suivi acoustique. A travers un réseau de six stations (trois anciennes sur les trois sites en cours d’étude et trois nouvelles) disposées le long d'un gradient latitudinal de 800 km, l'objectif du projet SAPOC est de comprendre l’impact du changement climatique sur : (1) les réassemblages de communautés d'oiseaux, (2) les changements de dates d'arrivée des oiseaux sur les sites de nidification, (3) la phénologie du chant des oiseaux, et (4) leurs rythmes circadiens d'activité vocale sur le long terme. Au-delà de la production de résultats écologiques robustes, le projet SAPOC souhaite également rendre les données acoustiques accessibles à un large public y compris les communautés locales.
Participants:
Laurent Godet, Joël Bêty, Nicolas Farrugia, Nicolas LecomtePorteur: Armelle Decaulne
Coporteurs: Daniel Germain
Disciplines:
Sciences de l'UniversSciences du système terrestreCultures et production culturelleRésumé:
Le projet de recherche TAKUJUQ3 fait suite aux précédents projets homonymes pour tenter de concilier les savoirs des Nunavimmiut (habitants du Nunavik) et les travaux de la recherche scientifique, majoritairement menée par les populations du Sud dans les communautés autochtones du Nunavik. Les efforts de vulgarisation/médiation/transmission de la plupart des scientifiques peuvent être qualifiés de peu efficaces très largement, du fait de l’inadaptation des techniques de transmission développées par le monde académique envers les populations autochtones et notre compréhension des modes d’appropriation par la culture inuit (et réciproquement, comment leur transfert peut nourrir la recherche). En cela, les recherches réalisées en arts et médiation scientifique permettent l’émergence de nouvelles idées, manière de faire, notamment pour mieux dialoguer et produire des connaissances. L’inclusion des populations autochtones est également primordiale dans ce développement scientifique, et il est absolument nécessaire de co-construire des modes de dialogue et de transfert de connaissances adaptées pour lesquels les populations autochtones sont bénéficiaires. Les objectifs de ce projet de recherche sont pluriels, à la fois exploratoires et interactifs entre la géographie, les arts visuels et la médiation scientifique. Il s’agit d’évaluer la pertinence des arts, visuels et sonores, comme expressions plastiques, traducteurs, témoins des changements socio-environnementaux. Il s’agit également de développer des techniques et supports de dialogues entre chercheurs et populations autochtones afin de créer des échanges dépassant les stades d’incompréhension, de défiance ou d’absence d’intérêt. Enfin, par le biais de productions artistiques, il s’agit d’accéder à de nouvelles formes d’expression des relations que les Inuit entretiennent avec l’environnement arctique connaissant de profonds bouleversements liés aux changements climatiques mais également à la dynamique d’urbanisation croissante.
Participants:
Armelle Decaulne, Daniel Germain, Fabienne Joliet, Laine Chanteloup, Thora Herrmann, Laurent Godet, Véronique Coxam, Orsane Rousset, Pierrick LefrancPorteur: Fabienne Joliet
Coporteurs: Danielle Cloutier
Disciplines:
Sciences du système terrestrePhysiologie de la santé, de la maladie et du vieillissementLe monde social et sa diversitéCultures et production culturelleÉtude du passé humainMots clés:
contaminantssocio-écosystèmeNunavikeaux de surfaceespèces émergentesRésumé:
En continuité avec les programmes U-SCAN1 et 2, le projet U-SCAN 3 étudie les contaminants et processus de contamination physiques, chimiques, biologiques et anthropiques qui affectent le bassin versant subarctique de la communauté d’Umiujaq (Nunavik, Canada). Le projet utilise une approche interdisciplinaire et systémique, intégrant les sciences environnementales, humaines, toxiques, nutritionnelles, biologiques, chimiques et physiques. À Umiujaq, la population s’approvisionne en eau potable uniquement par les eaux de surface. Or, le changement climatique entraîne une dégradation du pergélisol et favorise une augmentation de la turbidité des eaux de rivière, affectant la biodiversité et la santé des populations locales. De plus, des événements comme la rupture d'un bassin de rétention en 2016 ont exacerbé les problèmes environnementaux. Les contaminations chimiques provenant du dépotoir local pourraient également compromettre la sécurité sanitaire de l’alimentation des Inuits qui dépendent largement de la pêche et de la chasse. Les objectifs de U-SCAN3 incluent une analyse toxicologique de la chaîne alimentaire, une étude approfondie de l'hydrologie et de la géomorphologie de la rivière d’Umiujaq, l’investigation des changements environnementaux liés à l’expansion du castor, espèce qui étend son aire de répartition vers le nord, et la création de cartes mentales avec la population locale d’Umiujaq pour comprendre les perceptions culturelles et les relations socio-spatiales qui sous-tendent les différents contaminants. Le projet vise également à restituer les résultats de recherche aux communautés de Kuujjuaq et Umiujaq, abordant les enjeux socio-environnementaux, de santé et de sécurité des aliments qui ont un impact direct sur ces communautés.
Participants:
Veronique Coxam, Armelle Decaulne, Debrauwer Laurent, Bhiry Najat, Chanteloup Laine, Herrmann ThoraPorteur: Fabienne Joliet
Résumé:
Frais de traduction
Porteur: Michael Rapinski
Résumé:
Frais de participation à un colloque
Porteur: Véronique Coxam
Coporteurs: Danièle Cloutier
Disciplines:
BiogeographieChimieEcologie de la santeGeographieGeomorphologieHydrologieSedimentologieSante publiqueSocio-anthropologieMots clés:
contaminantssocio-écosystèmeNunavikeaux de surfaceRésumé:
Le projet U-SCAN2 étudie les contaminants et processus de contamination physiques, chimiques, biologiques et anthropiques dans un bassin versant subarctique incluant le village d’Umiujaq (Nunavik, Canada). Pour les Inuit, le phénomène de contamination est polysémique, décrivant les changements du milieu de vie inuit perturbé par un élément extérieur. Le bassin à l’étude est délimité par des hauts versants et drainé par la rivière Umiujaq ; il constitue un des endroits les plus prisés par la communauté tant pour la chasse que la pêche, la cueillette des petits fruits et les activités récréatives. Aussi, il héberge dans sa section aval, le bassin de rétention des eaux usées et le dépotoir du village. À Umiujaq, la population s’approvisionne en eau potable uniquement par les eaux de surface. Or, en plus de la pollution potentielle issue du dépotoir, les eaux de rivières subissent une augmentation de la turbidité sans précédent, liée à la dégradation du pergélisol causée par les changements climatiques récents. Les stocks piscicoles sont menacés à cause de la turbidité et des contaminants chimiques transportés notamment lors des transferts sédimentaires. Ce projet vise, grâce à une approche multidisciplinaire, associant les sciences humaines, la chimie et la toxicologie et les sciences de l’environnement (géomorphologie, hydrologie et hydrogéologie, sédimentologie, géochimie) à caractériser le danger lié à différents types de contaminants, dans le but de proposer aux populations autochtones des outils d’aide à la décision quant à la gestion des eaux de surface.
Participants:
Danielle Cloutier, Fabienne Joliet, Armelle Decaulne, Laurent Debrauwer, Anne-Julia Rollet, Gaud Dervilly, Bruno Le Bizec, Najat Bhiry, Thora Hermann, Laine ChanteloupPorteur: Armelle Decaulne
Coporteurs: Najat Bhiry
Disciplines:
GeographieGeomorphologiePaleoenvironnementMots clés:
Avalanchesmouvements de massedynamiquesrisquesRésumé:
L’étude des dynamiques de pente est requise dans différentes communautés du Nunavik et le parc national Tursujuq ; avalanches, chutes de blocs et glissements de terrain témoignent d’un « paysage en changement », traduisant les mutations en cours aux implications physiques (conditions de déclenchement de l’aléa) et sociales (implication en termes de risques naturels). Les observations et mesures des modelés géomorphologiques renseignent la fois sur les échelles temporelles et spatiales des dynamiques de pente, indispensables dans le contexte actuel du Nunavik, qui, d’une part, connaît une croissance démographique forte et, d’autre part, ouvre son territoire aux touristes. Comme corollaire, les risques liés aux aléas gravitaires s’accroissent. Le projet MOVE5-NUNAVIK s’inscrit dans l’axe 4 des recherches de l’OHMi NUNAVIK. Il poursuit l’effort entrepris depuis 2015 améliorant la connaissance des géodynamiques de pente et leur activité dans un contexte de réchauffement climatique toujours plus prégnant. Son objectif est la caractérisation de l’aléa et des situations de vulnérabilité, afin de définir et quantifier le risque que représentent les aléas gravitaires. Pour atteindre ces objectifs, nous privilégions une méthodologie fondée à la fois sur des travaux de terrain en géomorphologie et stratigraphie, et sur des analyses en laboratoire (datations, sédimentologie, dendrochronologie, paléoécologie), et à partir d’images satellites et de photos prises par des caméras automatiques ; des entrevues avec les responsables locaux sont aussi envisagées pour compéter nos observations de terrain, de façon formelle ou informelle. Nous favorisons la formation en M1 et M2 en encadrant les stages.
Participants:
Armelle Decaulne, Najat Bhiry, Beatriz Funatsu, Zoe Strombele, Etienne Berthold, Marc-André Bourgauld, Denis Sarrazin, Jérémy GrenierPorteur: Armelle Decaulne
Coporteurs: Daniel Germain
Disciplines:
GeographieSociologieMots clés:
Transfert de connaissancespopulations autochtonesmédiation scientifiqueRésumé:
Le projet de recherche TAKUJUQ2 résulte de l’observation de la méfiance des Nunavimmiut envers la recherche scientifique, majoritairement menée par les populations du Sud dans les communautés autochtones du Nunavik. Les efforts de vulgarisation/médiation/transmission de la plupart des scientifiques sont peu efficaces, du fait de l’inadaptation des techniques de transmission développées par le monde académique envers les populations autochtones et notre compréhension des modes d’appropriation par la culture inuit (et réciproquement, comment leur transfert peut nourrir la recherche). En cela, les recherches réalisées en arts et médiation scientifique permettent l’émergence de nouvelles idées, manière de faire, notamment pour mieux dialoguer et produire des connaissances. L’inclusion des populations autochtones est également primordiale dans ce développement scientifique, et il est absolument nécessaire de co-construire des modes de dialogue et de transfert de connaissances adaptées pour lesquels les populations autochtones sont bénéficiaires. Les objectifs de ce projet de recherche sont pluriels, à la fois exploratoires et interactifs entre la géographie, les arts visuels et la médiation scientifique. Il s’agit d’évaluer la pertinence des arts visuels comme expressions plastiques, traducteurs, témoins des changements socio-environnementaux. Il s’agit également de développer des techniques et supports de dialogues entre chercheurs et populations autochtones afin de créer des échanges dépassant les stades d’incompréhension, de défiance ou d’absence d’intérêt. Enfin, par le biais de productions artistiques, il s’agit d’accéder à de nouvelles formes d’expression des relations que les Inuits entretiennent avec l’environnement arctique connaissant de profonds bouleversements liés aux changements climatiques mais également à la dynamique d’urbanisation croissante.
Participants:
Armelle Decaulne, Fabienne Joliet, Laine Chanteloup, Thora Herrmann, Bruno Persat, Anaïs Rollez, Sylvie Gabet-Lebrec, Daniel Germain, Najat BhiryPorteur: Fabienne Joliet
Coporteurs: Daniel Chartier
Disciplines:
AnthropologieGeographieMots clés:
Territorialités inuitTerritoires nourriciersNunavimmiut / NunavikEmique / étiqueVidéo participativePhotoCartes mentalesRésumé:
L’APR NUNA vise à éclairer par les images et les mots inuits ce que recouvre aujourd’hui nuna (territoire en inuktitut) pour les Autochtones : les modes de territorialités, de naturalités et de subsistance inuit qui se dessinent entre tradition et altérité, entre générations, et comment ils coexistent, sont hérités et se recomposent. C’est à travers la création iconographique inuit (vidéo, photo, carte mentale) que ces interactions individus-société-environnement autochtones sont interrogées. La vidéo est utilisée d’une part pour finaliser la recherche menée depuis 2016 autour des modes de territorialité des adolescents inuit, futurs gouvernants du Nunavik. Ce projet de recherche-création vise d’une part à compléter la matrice vidéo des territorialités de la jeunesse autochtone selon un gradient relatif aux influences du « Sud » ; il vise d’autre part à s’ouvrir aux propriétés de subsistance du territoire nourricier (programme interOHM Sasi). La communauté d’Ivujivik sera proposée pour son éloignement septentrional et pour son positionnement politique contre la signature de la Convention de la Baie James et du Nord Canadien en 1975. Nous espérons pouvoir enchainer avec le workshop vidéo des jeunes de Kuujjuaq comme indicateur d’urbanité (cf Nuna III reporté en 2020 pour diverses raisons dramatiques -suicides dans la communauté-, puis à cause de la pandémie du Covid-19). L’APR Nuna IV (2022-2024) parachèvera donc la dimension territoriale de la jeunesse inuit du point de vue émique et amorcera la dimension territoriale de subsistance du point de vue étique (stage Master et Post Doc).
Participants:
Daniel Chartier, Laine Chanteloup, Thora Herrmann, Veronique CoxamPorteur: Marie-Laure Trémélo
Coporteurs: Corinne PARDO
Mots clés:
Science ouverteOuverture des donnéesPrincipes FAIRInterdisciplinaritéRésumé:
Informer et former la communauté scientifique aux bénéfices du partage et de l’ouverture des données pour tendre vers un changement progressif des pratiques de gestion et de diffusion de la donnée sont les objectifs du WP1 du projet SO-DRIIHM (ANR 2020) conduit par le groupe Data-DRIIHM. Dans ce cadre, il est important de prendre en compte aussi bien les chercheurs qui croulent sous les informations de leurs établissements que ceux isolés qui ne bénéficient d’aucun accompagnement sur cette thématique. Le groupe Data-DRIIHM se pose désormais en « Aiguilleur de la Science Ouverte » pour l’ensemble de la communauté DRIIHM en regroupant les informations et supports pédagogiques, en mettant à disposition ces ressources tout en accompagnant et conseillant au mieux les chercheurs. L’objectif de ce projet est donc de recenser et faciliter l’accès aux ressources pédagogiques en matière de Science Ouverte, dans son acception large, pour les chercheurs de la communauté DRIIHM et de répondre à leurs questionnements : comment créer un PGD ? Comment gérer les données personnelles et respecter le RGDP ? Mes recherches sont-elles soumises à l’APA ? Comment répondre aux principes FAIR pour la mise à disposition de mes données ? Dans quel entrepôt puis-je déposer mes données ? Comment publier en Open access ? etc. Le tout en tenant compte des spécificités disciplinaires et interdisciplinaires du DRIIHM.
Participants:
Corinne PARDO, Mathieu MASSAVIOLPorteur: Stéphane Gibout
Coporteurs: Didier Haillot
Disciplines:
ArchitectureEcologieMots clés:
Serriculturestockage thermiqueefficacité énergétiqueinstrumentationénergie renouvelableRésumé:
Le projet SIQINIQ5 est porté par le laboratoire LaTEP de Pau en collaboration avec l’ÉTS de Montréal et l’INRS de Québec. Il s'agit de la suite des projets SEQINEQ, SEQINEQ’, SEQINEQ2, SIQINIQ3 et SIQINIQ4 dont les perspectives particulièrement importantes concernant la serriculture ont entraîné une focalisation des recherches sur ce sujet. Ces travaux cadrent avec la programmation de la Chaire de recherche sur le potentiel géothermique du Nord à l’INRS et soutenue par l’Institut nordique du Québec (INQ). Les travaux proposés à l’OHMI sont aussi complémentaires à différents projets : - de l’INRS pour évaluer le potentiel géothermique des territoires nordiques et financés par le Fonds Nouvelles Frontière en recherche et INQ-Sentinelle Nord ; - de l’ETS pour développer des modèles énergétiques de serres financées par le CRSNG, et de laboratoire sur la serriculture nordique du CISA - de l’UPPA pour mettre au point des systèmes énergétiques pour les serres. Comme les projets antérieurs, SIQINIQ5 repose sur trois principaux axes de recherche qui évoluent au fil des ans, soit : (1) la mise au point et la maintenance d’une instrumentation spécifique ; (2) le développement d’un modèle numérique pour la serriculture et son application à d’autres domaines ; (3) le partage des connaissances et des données. Le projet SIQINIQ5 inclura deux nouvelles thématiques : (4) les espaces de production végétale intérieure et (5) la valorisation de matières résiduels pour le chauffage.
Participants:
Didier Haillot, Paul Piché, Jasmin Raymond, Cédric ArrabiePorteur: Laurent Godet
Coporteurs: Nicolas Lecomte
Disciplines:
BiogeographieEcologieMots clés:
FauneBiodiversitéActivitéDéplacementPiège photographiqueCapteur sonoreRésumé:
Les animaux ont dû apprendre à vivre dans des paysages de plus en plus habités par les humains. Beaucoup d’espèces de mammifères et d’oiseaux ont ajusté leur activité dans le temps (en devenant plus nocturnes par exemple) mais aussi dans l’espace (en utilisant des zones refuges moins dérangées par les humains). Toutefois, la plupart des études mesurant l’impact de la présence humaine sur la distribution spatiale et temporelle des animaux a été menée dans des matrices paysagères ponctuées de rares espaces naturels. Ce projet prend le contrepied de cette tendance en étudiant un paysage très largement naturel où la présence permanente des humains se cantonne à de petits villages et leur présence temporaire aux itinéraires fréquentés habituellement en bateaux, quatre roues ou encore ski-doos. Par une analyse des données issues d’un réseau de pièges photographiques et des capteurs sonores à distance grandissante des lieux de présence humaine, nous cherchons à mesurer dans le temps et dans l’espace si les oiseaux et les mammifères évitent ou non la présence des humains dans le temps (rythme d’activité) et dans l’espace (distribution spatiale).