Projets lauréats financés
58 résultats
Porteur: Esther Lévesque
Coporteurs: Jean-Pierre Dedieu
Disciplines:
BiologieEcologieGeographieGeospatialisationIchtyologieLimnologiePaleoenvironnementMots clés:
Biosurveillance aquatiqueQualité de l’eauÉtat de référenceSuivi communautaireApproche collaborativeScience citoyenneTransmission de savoirsYouth Capacity BuildingRésumé:
L’exploitation d’une mine de terres rares (Projet Strange Lake) est envisagée à proximité de la tête de la rivière George au Nunavik, à quelques 280 km du village nordique de Kangiqsualujjuaq. Cette communauté inuite, située à l’embouchure de la rivière George dans la baie d’Ungava, s’y approvisionne en eau potable et est très préoccupée par la qualité de l’eau qui pourrait être altérée en regard de l’implantation d’une mine. Suite à la consultation de la communauté pour un projet de recherche signifiant localement et qui impliquerait les jeunes, cette dernière a décidé de mettre en place son propre programme de suivi de la qualité de l’eau. La présente initiative jette les bases d’un programme à long terme de biosurveillance aquatique souhaité par la communauté et réalisé en partenariat avec elle. Ce programme comporte la mise en place d’une base de données et de la formation pour les jeunes dans différentes disciplines. Un état de référence de la rivière George sera réalisé avant l’implantation de la mine, et le suivi à long terme servira à évaluer les impacts possibles pendant et après les opérations. Ce projet participatif représente un laboratoire unique et dynamique où de nombreuses ressources scientifiques et humaines seront mises à profit dans un esprit de collaboration et d’enrichissement mutuel. Les jeunes auront des opportunités uniques de formation en lien avec leur territoire, ainsi que l’occasion de contribuer activement à un programme de suivi environnemental durable.
Participants:
Jean-Pierre Dedieu, Reinhard Pienitz, Lilian Tran, Derek Muir, Thora M. Herrmann, José Gérin-LajoiePorteur: Caroline Desbiens
Coporteurs: Jean-Louis Martin
Disciplines:
EcologieGeographieSocio-anthropologieMots clés:
Inuitbien-êtresanté environnementaleactivités industriellesimpactssocio-écosystèmesaménagement du territoireRésumé:
Suite aux ententes réalisées entre les gouvernements du Québec et du Canada et les Inuit du Nunavik, cette région présente un cadre institutionnel unique de cogestion entre ces parties des impacts des aménagements réalisés sur le territoire. Le présent projet de recherche vise à interroger la manière dont cette cogestion prend en compte la particularité de la relation entre les populations inuit et le territoire. Par une approche questionnant la santé et le bien-être de ces populations, nous analysons les liens entre les préoccupations des populations inuit pour l'avenir et le dialogue existant actuellement autour de la mise en place de projets de développement avec un focus particulier sur les activités minières. Pour se faire, l'équipe de recherche entend en prenant part aux événements au Nunavik autour de la thématique minière analyser les modalités de prise en compte des enjeux que sont le bien-être et la santé environnementale. A la suite de ceci, un atelier participatif avec les parties prenantes de la recherche sera organisé pour mettre en discussion les résultats des observations et analyses de l'équipe de recherche et envisager les éléments du dialogue existant qui portent actuellement la prise en compte de ces enjeux et dégager des pistes d'actions nouvelles pour mieux les y intégrer. Ce projet se veut aussi comme comportant la mise en place d'un dimension comparative avec d'autres communautés autochtones arctiques impactés par le développement industriel au Nunavut et en Suède.
Participants:
Jean-Louis Martin, Sylvie Blangy, Etienne Le MerrePorteur: Emilie Lerigoleur
Coporteurs: Franck Vidal
Mots clés:
Banques d’imagesPhotothèqueEntrepôt OAI-PMHRessources iconographiquesPhotographiesMétadonnéesDublin CoreInteropérabilitéRésumé:
Dans le cadre du groupe de travail IDS “Infrastructures de Données Spatiales” du Labex DRIIHM, plusieurs axes de travail ont été engagés en novembre 2015, dont celui sur la création d’outils de type photothèques ou vidéothèques. Étant donné les différents états d’avancement selon les OHM, ce projet vise à proposer un atelier de formation sur 3 jours afin de former les participants à l’indexation des images et à la création d’un entrepôt OAI-PMH standardisé (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting) qui permet de rendre les métadonnées de ces images accessibles à tout client “moissonneur”, par exemple un géocatalogue ou un moteur de recherche. Le troisième jour de formation (optionnel) est dédié spécifiquement à la formation au logiciel de photothèque Piwigo connecté à l’entrepôt OAI-PMH afin de proposer une solution logicielle complète et prête à l’emploi.
Participants:
Franck VidalPorteur: André Ravel
Coporteurs: Suzanne Bastian
Disciplines:
AnthropologieBiologieEco-epidemiologieEcologie de la santeSante publiqueZoologieMots clés:
Inuitchienenvironnementsantébien-êtreécosantépeurattaquemorsurerageparasitismesurpopulationtension socialeRésumé:
Partie intégrante de l'environnement physique, social et culturel des Inuits, les chiens représentent une source de bien-être pour eux, mais également une menace à ce dernier et à la santé des habitants des communautés nordiques du Québec. Dans la prévention de problèmes de santé associés aux chiens au Nunavik, il est fondamental de reconnaître et de comprendre ensemble la perspective inuite actuelle de l’impact sur la santé et le bien-être que représente le chien à l’interface Inuit-environnement. En application de l’approche écosanté et du principe du double regard, le projet de recherche vise à mieux connaitre les liens entre les chiens et la santé et le bien-être des habitants de Kuujjuaq et à atténuer les problèmes à l’interface Inuit-chien-environnement tout en optimisant le bien-être à cette interface.
Participants:
Suzanne Bastian, Audrey Simon, Patrick Leighton, Denise Bélanger, Cécile Aenishaeslin, Josiane Houle, Peter May, Sandy Suppa, Jean-François Proulx, Francis Levesque, Manon Simard, Johanne Saint-CharlesPorteur: Fabienne Joliet
Coporteurs: Thora Hermann
Disciplines:
GeographieSocio-anthropologieMots clés:
NunavikParc national TursujuqTerritoirePaysageSocio-écosystemeRésumé:
Le Parc national Tursujuq recouvre divers territoires occupés ancestralement par les populations Inuit et Cris. Les chasseurs et pêcheurs blancs ont aussi profité de la richesse faunique et paysagère des lieux. La création de ce parc national est une action d’aménagement du territoire qui combine la conservation de la nature avec le développement touristique. Cet acte permet également de sensibiliser les habitants du sud aux cultures autochtones, tout en mettant en exergue une part de territoire arctique canadien à l’échelle internationale. Ce projet de recherche développé à partir de l’image vise à mieux comprendre comment les populations locales se positionnent par rapport aux enjeux des espaces protégés. À travers l'exemple du parc national Tursujuq, l’étude s’intéresse aux représentations de la nature, du territoire et des paysages que les différents groupes culturels en présence s’en font, ainsi que leurs pratiques associées.
Participants:
Laine Chanteloup, Thora HermannPorteur: Caroline Desbiens
Coporteurs: Martin Jean-Louis
Disciplines:
EcologieEconomieGeographieGeomatiqueSciences de gestionSocio-anthropologieSociologieMots clés:
InuitExtraction minièreImpactsSocio-écosystèmeAménagement du territoirePatrimoinePartenariats équitablesRecherche collaborativeRésumé:
Les communautés arctiques doivent faire face à des changements sociaux et économiques sans précédent liés à l’industrialisation et aux perturbations climatiques. Le développement minier leur pose de nombreux défis. Elles y voient un véritable potentiel économique mais aussi des risques pour leurs modes de vie, basés aujourd’hui sur une économie mixte, entre économie salariale et activités de subsistance. Les communautés sont amenées à négocier des projets d’exploitation minière avec les compagnies industrielles et dans un même temps à mettre en place des espaces de patrimonialisation sous la forme de parcs nationaux. Ce projet se propose de répondre aux questions de plusieurs communautés du Nunavik et de l’ARK (Administration Régionale de Kativik), retenues comme prioritaires dans le programme de recherche de TUKISIK (Observatoire Homme-Milieu International (OHMI) Nunavik). Il s’agit : 1) d’étudier plus en profondeur les impacts socioéconomiques et environnementaux des aménagements sur la côte Est du Nunavik liés à l’implantation du projet Hope Advance Iron Mine (Oceanic Iron Ore Corp) et du parc national de la Baie-aux-feuilles ; 2) de développer des stratégies pour des partenariats équitables mine/communauté ; 3) et, d’accompagner le processus de patrimonialisation en cours. Pour se faire l’équipe de recherche fera notamment appel aux travaux concernant le complexe de la mine Raglan (Nickel) installé depuis 20 ans à mi-chemin entre Kangisujuaq et Salluit et celui de Qamanit‘uaq (mine d’or Agnico Eagle, 2010 et mine d’Uranium Areva, 2015) au Nunavut.
Participants:
Desbiens Caroline, Blangy Sylvie, Dedieu Jean-Pierre, Martin Jean-Louis, Le Merre EtiennePorteur: Yohann Wittrant
Coporteurs: Chris Furgal
Disciplines:
AnthropologieGeographieSante publiqueMots clés:
Current eating habitsFood securityNutritional healthCircumpolar agricultureNorthern greenhousesLocal foodSustainable community developmentRésumé:
This project proposes to assess the applicability and feasibility of existing Canadian Arctic greenhouse and growing programs to address food security issues in the community of Kangiqsujuaq, Nunavik. Through a community-based participatory approach, it proposes to support the community’s interests in increasing access to fresh fruits and vegetables to increase their consumption through the development of a local production initiative in the future. In the process of conducting this project, in cooperation with the community, we will generate valuable information about the Kangiqsujuaq food system, including its current challenges, the community’s perceptions and desires with regards to food in their community in the future and the applicability of greenhouse or growing initiatives to address food security challenges in this context. This results of this project will be of interest to other Inuit and Arctic communities facing similar challenges and interested in local production to support health food access.
Participants:
Yohann Wittrant, Véronique Coxam, Ellen AvardPorteur: José Gérin-Lajoie
Coporteurs: Jean-Pierre Dedieu
Disciplines:
BiogeographieBiologieBotaniqueEcologieGeographieGeomatiqueGeomorphologieGeoreferencementGeospatialisationHydrologieIchtyologieLimnologieSedimentologieMots clés:
Savoir traditionnelInuitTransfert de connaissancesRecherche collaborativePerceptionTerritoireDécolonisationRésumé:
L’installation d’un camp (Land Camp) constituera un cadre favorable à des échanges, à la fois entre les aînés et les jeunes Inuit, et entre les Inuit et les chercheurs afin de faire des ponts entre le savoir traditionnel, l’expertise locale et les sciences de l’environnement. Les jeunes Inuit participeront à l’élaboration de questions de recherche et à l’acquisition de données, de manière dynamique et concrète, en utilisant une variété d’approches. Ils développeront des compétences méthodologiques diverses et s’exprimeront sur les liens entre leur environnement, leur milieu physique, leurs traditions et leur héritage. Les aînés contribueront à des entretiens enregistrés concernant leurs pratiques sur le territoire, leur perception de l’environnement, et leurs savoirs. Le secteur de Douglas Harbour sera documenté selon une approche collaborative à la fois pluridisciplinaire, interculturelle et multigénérationnelle. Les données récoltées fourniront des outils pour mieux connaître et protéger le patrimoine culturel et environnemental de ce territoire.
Participants:
Jean-Pierre Dedieu, Yves Gauthier, Pierre Magnan, Esther Lévesque, Émilie Hébert-Houle, Yaaka Yaaka, Ghislain SamsonPorteur: José Gérin Lajoie
Coporteurs: Dominique Todisco
Mots clés:
Savoirs traditionnelsPartage de connaissancesTerritoireEnvironnementChangements climatiquesRésumé:
Le territoire Inuit sera documenté selon une triple approche à la fois pluridisciplinaire, interculturelle et multigénérationnelle. L’installation d’un camp (Land Camp) constituera un cadre favorable à des échanges, à la fois entre les aînés et les jeunes Inuit, et entre les Inuit et les chercheurs; ces échanges porteront sur les savoirs traditionnels, l’expertise locale et les sciences occidentales en matière de changements climatiques et environnementaux ainsi que sur la perception du territoire. Ce contexte permettra des échanges de connaissances difficiles à atteindre dans des contextes plus formels. Les jeunes Inuit participeront à l’élaboration de questions de recherche et à l’acquisition de données, de manière dynamique et concrète, au travers de multiples approches touchant au territoire. Ils développeront des compétences méthodologiques diverses et s’exprimeront sur les liens entre leur environnement, leur milieu physique, leurs traditions et leur héritage. Les aînés contribueront à des entretiens filmés et enregistrés concernant leurs pratiques du territoire, leur environnement, et leur savoir. Les données récoltées fourniront des outils pour mieux connaître et protéger le patrimoine culturel et environnemental bio-physique Inuit, dans une perspective de changements climatiques, de stratégies d’adaptation, et de modernisation des sociétés autochtones.
Participants:
José Gérin-Lajoie, Esther Lévesque, Émilie Hébert-Houle, Samson Ghislain, Yves Gauthier, Monique Bernier, Najat Bhiry, Dominique Marguerie, Stéphanie SteelandtPorteur: Armelle Decaulne
Coporteurs: Najat Bhiry
Mots clés:
AléaVulnérabilitéAvalanchesCoulées de Débrisdéstabilisation paraglaciaireRésumé:
Le projet DANGER propose d’analyser le couple aléa gravitaire – vulnérabilité dans la communauté de Kangisujuaq, désignée par l’ARK pour servir de zone test à l’OHMi Nunavik – Tukisigasuaqatigit. Nous analyserons ici les modalités de déclenchement, de parcours et les caractères menaçant des avalanches, coulées de débris et déstabilisations paraglaciaires des versants rocheux à proximité des habitations mais aussi au long des principaux corridors de circulation qui environnent le village. Notre démarche se veut intégrative des préoccupations de la communauté, l’insérant dans notre réflexion dès la première étape d’inventaire des événements passés, et désirant profondément lui restituer les résultats de nos recherches à l’issue du projet DANGER sous la forme d’un manuel de vigilance. Le projet DANGER sera également l’opportunité de former un étudiant de M2 à la recherche, puisque celui-ci travaillera avec nous à l’analyse des données recueillies sur le terrain lors d’une mission à l’été 2014.
Participants:
Denis Mercier, Daniel Germain, Jean-Pierre Dedieu, Fabien Hein, Pierre PhiliePorteur: Sylvie Blangy
Coporteurs: Thierry Rodon
Mots clés:
Extraction minièreImpactSocio-écosystèmeBien-êtreSantéActivité de subsistanceRecherche collaborativeRésumé:
Les communautés inuites doivent faire face à des changements sociaux et économiques sans précédent liés à l’industrialisation et aux perturbations climatiques. Le développement minier leur pose de nombreux défis. Elles y voient un véritable potentiel économique, mais aussi des risques pour leurs modes de vie, basés aujourd’hui sur une économie mixte, entre économie salariale et activités de subsistance. Les communautés sont amenées à négocier des projets d’exploitation minière avec les compagnies industrielles. Ce projet propose de répondre aux questions de la communauté de Kangiqsujuaq et de l’ARK (Administration régionale de Kativik) retenues comme prioritaires dans le programme de recherche de l’OHMI Nunavik. Il s’agit d’étudier plus en profondeur les impacts socio-économiques et environnementaux de la mine Raglan (Glencore et Canadian Royalties), de mesurer les liens entre compensations financières, formation, qualification et taux d’emploi inuit à la mine, de développer des stratégies pour des partenariats équitables mine/communauté. Le complexe de la mine Raglan (nickel) installé depuis 20 ans à mi-chemin entre Kangisujuaq et Salluit sera utilisé comme point de référence et comparé à celui de Qamanit‘uaq (mine d’or Agnico Eagle, 2010 et mine d’Uranium Areva, 2015) au Nunavut. L’équipe franco-canadienne qui s’est constituée pour répondre aux préoccupations des Nunavimmiut coordonne des études pionnières sur les impacts miniers dans plusieurs régions de l’Arctique.
Participants:
Sylvie Blangy, Najat Bhiry, Jean-Pierre Dedieu, Marine Jourdren, Annabel Rixen, Stéphanie BenoitPorteur: Yohann Wittrant
Coporteurs: Ellen Avard
Mots clés:
Agriculture circumpolaireSerres nordiquesApprovisionnement localDéveloppement durable communautaireSécurité alimentaireÉducation nutritionnelleSantéRésumé:
L'expansion rapides des villages Inuits du Nunavik entraine l'apparition de nouveaux défis significatifs en terme de sécurité alimentaire (disponibilité, coût des fruits et légumes frais; qualité de l'apport nutritionnel; santé des populations). Ce projet vise l’élaboration d’un plan de projet de serre agricole dans la communauté de Kangiqsujuaq pour (1) accroitre l'offre en produits locaux frais (2) optimiser la qualité nutritionnelle de l'alimentation (3) améliorer la santé des populations et (4) contribuer à une stratégie de développement communautaire durable (autonomie, éducation des jeunes, création d’emploi et réintégration sociale). Cette recherche transdisciplinaire est fondée sur une approche participative et collaborative dont les résultats pourront bénéficier, non seulement à ce village, mais aussi à toute communauté isolée/éloignée qui souhaite relever le défi de l'autosuffisance alimentaire. Ce projet contribuera à augmenter la résilience des communautés nordiques.
Participants:
Karen Tanino, Ellen AvardPorteur: Fabienne Joliet
Mots clés:
Attachement aux lieuxEspace protégéTerritorialité inuitActivités traditionnellesRecherche participativeRésumé:
Depuis la fin des années 1990, la région de l’Ungava au Nunavik connaît de profonds changements en termes d’aménagement du territoire avec le développement de territoires contigüs aux exploitations minières et d’espaces protégés. Cela amène les communautés Inuit à s’adapter et transformer leurs liens au territoire afin de prendre en compte ces multiples aménagements, ceci d’autant que le Nunavik est régit par un système original de co-gouvernance. Ce projet de recherche vise à approfondir les connaissances développées autour de la notion d’attachement aux lieux, en analysant comment les Inuit investissent le territoire qui correspond à celui du récent parc national des Pingualuit et sa proche périphérie. Ce projet s’appuie sur la mise en place d’une recherche participative avec la communauté de Kangiqsujuaq afin de construire de manière conjointe les questionnements et la méthodologie pour la collecte de donnée.