Événements récents
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Entrevue avec Armelle Decaulne-APR AGIR
Pascaline : Bonjour Armelle, tu es chercheur au CNRS, affectée dans un laboratoire de recherche hébergé à l'université de Nantes, spécialisée en géomorphologie. Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton travail exactement ?
Armelle : J'étudie les formes de relief de surface et les processus qui les ont modelées, l'évolution du paysage en quelque sorte. Je regarde leur évolution à différents pas de temps, que ce soit un événement passé de quelques minutes comme un éboulement suite à un orage puissant, ou alors un événement datant du début de l'Holocène, lorsque les grandes calottes se sont retirées il y a 10000 ans environ. Mon terrain correspond aux régions subarctiques, où je me rends régulièrement l'été.
Pascaline : Qu'est-ce qui t'a amené à travailler en Arctique ?
Armelle : Eh bien, ce sont des régions relativement peu étudiées encore, les données en géomorphologie sont très éparses, donc il y a beaucoup à faire ! Il faut dire aussi que les températures l'été me conviennent... :)
Armelle Decaulne sur le terrain (© D.Mercier)
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Entrevue avec Didier Haillot - APR SEQINEQ
Pascaline : Bonjour Didier, tu es enseignant chercheur spécialisé dans l'énergétique. Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ?
Didier : Je suis enseignant chercheur à l'ENSGTI, une école d'ingénieur publique qui fait partie de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA), et je suis également rattaché au Laboratoire de Thermique Energétique et Procédés (LaTEP) pour tout ce qui concerne mes projets de recherche. Je travaille dans le domaine de l'énergétique, principalement sur l'énergie solaire et les questions de stockage thermique de l'énergie. Je partage donc mon temps entre l'enseignement, la recherche avec notamment l'encadrement de doctorants et les activités administratives.
Didier Haillot dans son laboratoire (©S.Molina) -
Entrevue avec Esther Lévesque-APR BIOAQUA
Pascaline : Bonjour Esther, tu es membre de l'OHMI Nunavik et écologue. Peux-tu nous parler de ton métier ?
Esther : Je suis professeure d'écologie végétale à l'université du Québec, à Trois-Rivières. Je fais de la recherche dans l’Arctique depuis plus de 25 ans, j'étudie la végétation, avec toutes les interactions qu'il peut y avoir en écologie. Et depuis maintenant 10 ans, je m'implique dans des projets de suivi environnemental communautaire. J'ai toujours voulu faire un retour de mes travaux vers les gens du Nord, mais je ne voyais pas comment ma recherche théorique pouvait permettre un tel lien. Donc je me suis intéressée aux petits fruits, des plantes fort intéressantes que les gens utilisent beaucoup, ce qui nous a conduits à travailler avec les communautés et à croiser nos connaissances. Esther Lévesque sur l'île de Bylot (© L. Gosselin)
Pascaline : Comment as-tu réussi à mettre en place ce genre de suivi ?
Esther : Tout a commencé pendant l'année polaire internationale, en 2007-2008, lorsque l'on a voulu comprendre la variabilité des petits fruits, à travers l’Arctique canadien ! Ambitieux… et malgré l’aide de plusieurs collaborateurs, le roulement très élevé des enseignants dans le Nord rendait difficile un projet sur le long terme.
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Entrevue avec Etienne Lemerre - APR INDUSTRIE SANTE
Pascaline : Bonjour Etienne, tu es l'un des doctorants de l'OHMI Nunavik, peux-te présenter en quelques mots ?
Etienne : Je fais ma thèse en co-tutelle, ce qui veut dire que je suis à la fois étudiant au sein d'une université française et d'une université canadienne. Mon sujet de recherche porte sur les relations entre les Nunavimmiut, les habitants du Nunavik, et la dynamique d'implantation minière dans la région.
Etienne Lemerre au Nunavik (©C.de Sérigny)
Pascaline : Qu'est-ce qui t'a amené à travailler avec l'OHMI NUNAVIK ?
Etienne : Au fil de mes études, je me suis toujours intéressé à l'aménagement du territoire et particulièrement à la manière dont les personnes qui habitent ce territoire sont prises en compte et participent à cet aménagement. A la fin de mon Master, je cherchais à poursuivre mes études dans un projet de recherche qui cherche réellement à intégrer les communautés dans la construction du processus de recherche et qui ait le souci de mettre en lien les thématiques de recherche et les préoccupations des personnes. En plus de cela, j'ai grandi dans une région minière française et la question de la relation entre cette industrie et les habitants du territoire a toujours été un aspect qui m'interpellait. C'est tout cela qui m'a poussé à me lancer dans ce projet de doctorat avec l'OHMI Nunavik, pour 4 ans, jusqu'en 2019.
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Entrevue avec les lauréats des APR
Pascaline Bourgain anime et enrichit notre site depuis un an. Pascaline nous a proposé d'interviewer les chercheurs de l'OHMI Nunavik et en particulier les lauréats des projets APR 2016. Retrouvez toutes les entrevues sur la page Actualités. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez témoigner sur des projets qui concernent le Nunavik.
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Entrevue avec Véronique Coxam- APR Pirursiaq
Pascaline : Bonjour Véronique, tu es directrice de recherche à l'INRA dans le domaine de la nutrition. Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton travail ?
Véronique : Je travaille dans le secteur de la nutrition préventive, c'est-à-dire sur les relations entre la nutrition et la santé. L'objectif est de prévenir les maladies chroniques dégénératives liées à l'âge dont la recrudescence augmente chez l'homme en raison de l'allongement de la vie. Je m'intéresse tout particulièrement aux maladies osseuses, telle que l'ostéoporose, une fragilisation du squelette qui correspond à la célèbre "fracture du col du fémur" et aux tassements ou fractures au niveau vertébral, fréquents chez les personnes âgées.
Véronique Coxam
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Rencontre avec André Ravel - APR Chiens Santé
Pascaline : Bonjour André, tu es professeur à l'université de Montréal, à la faculté de médecine vétérinaire. Peux-tu nous parler de ton métier ?
André : Je suis vétérinaire de formation, spécialisé en épidémiologie vétérinaire et actuellement, je suis professeur en épidémiologie et santé publique vétérinaire, c'est-à-dire que je m'intéresse à tous les aspects de santé publique pour lesquels un animal intervient dans la problématique, que ce soit un chien ou un moustique.
Pascaline : Tu as toujours été chercheur ?
André : Non, bien au contraire, j'ai eu un parcours assez atypique. J'ai d'abord été consultant en épidémiologie vétérinaire après mon doctorat, puis j'ai travaillé pour le gouvernement fédéral canadien 11 ans, et ce n'est que depuis 5 ans que je suis professeur à l'université de Montréal, avec une grosse charge d'enseignement. En parallèle, j'ai toujours fait un peu de recherche, mais je ne suis pas un chercheur de carrière.
André Ravel avec un habitant de Kuujjuaraapik, sur les hauteurs du village (©L.MacMahon)