Maitre de conférence à l’Université Rennes 2, affiliée au laboratoire LETG-Rennes (UMR-6554), Anne Julia Rollet est une géographe qui s’intéresse principalement à la géomorphologie fluviale.
Elle s’est spécialisée dans l’étude du transport solide des cours d’eau et des interactions entre les activités anthropiques/biologiques et les fonctionnements morphologiques des systèmes fluviaux.
Travaillant principalement sur les milieux tempérés, elle ouvre progressivement ses travaux de recherche aux milieux froids au Nunavik et participe à l’étude des conséquences du réchauffement climatique sur le fonctionnement hydromorpho-sédimentaires du fleuve côtier d’Umiujaq. Elle est ainsi associée notamment au programme « HYDECO ».
Directrice de recherche au CNRS, affiliée au laboratoire LETG-Nantes, Armelle Decaulne a mené ses travaux dans les environnements froids des hautes latitudes.
Plus de vingt années de recherche sur les dynamiques de pentes, leur géomorphologie et les risques associés en Islande septentrionale lui offrent une expérience qu'elle a transposée par exemple en Norvège occidentale.
Les versants du Nunavik représentent un nouveau terrain d’étude, exigeants de par leur éloignement et stimulants par la richesse culturelle des peuples qui les parcourent. Armelle est co-repsonsable du projet "KINNGAQ", signifiant "montagnes".
Entrevue avec Armelle Decaulne, sur son projet AGIR lauréat, lauréat de l'APR2016
Didier Haillot est professeur agrégé au département de génie mécanique de l’Ecole de technologie supérieure de Montréal et codirecteur adjoint de l'OHMI Nunavik.
Il s'intéresse à la compréhension des phénomènes thermiques et thermodynamiques dans les systèmes énergétiques complexes.
Pour cela, ses recherches combinent l'expérimentation et la modélisation. Les domaines d'application sont les matériaux multifonctionnels, le solaire thermique et photovoltaïque, le stockage et la gestion énergétique d’espace d’agriculture en environnement controlé notamment en milieu nordique.
Au sein de l’OHMI Nunavik il prend part à deux projets :
Le premier concerne l’amélioration énergétique des serres nordique afin d’initier la réponse à la problématique de l’insécurité alimentaire en climat arctique (collaboration avec Stéphane Gibout UPPA depuis 2016).
Plusieurs étudiants ont travaillé sur ce sujet dont P. Piché (doctorat en 2021 et postdoctorat en 2022). Un système de stockage thermique adapté aux contraintes nordiques (matériaux locaux, faible maintenance) a été installé dans la serre communautaire de Kuujjuaq. Une réplique améliorée de ce système a été faite à Radisson. Son couplage avec un champ solaire est à l’étude (maîtrise de T. Maheux en cours, direction Didier Haillot et Stéphane Gibout).
Fabienne Joliet est professeure au Pôle Paysage de l’Institut Agro Rennes-Angers.
Elle étudie les paysages et les modes de naturalités selon les cultures par le biais de la photo ou de la vidéo habitante, ‘portraits’ embrayeurs de narration.
Elle arpente le territoire du Nunavik depuis 2008, où elle rencontre les communautés (Inuit, Cris) avec qui elle développe des projets de mise à jour et de transmission de leur propre vision et pratique des paysages par-delà le mythe occidental du Grand Blanc arctique.
Ces représentations en présence peuvent se télescoper, dans les projets de préservation des Parcs Nationaux (Tursujuq) comme dans les projets d’aménagement (urbanisation). Du Wilderness aux naturalités holistiques autochtones, Fabienne Joliet coordonne le programme Nuna (« notre terre » en inuktitut). Avec Laine Chanteloup et Thora Herrmann, elles organisent au Nunavik depuis 2015 des workshops de vidéo participative sur le thème de ‘nuna’ avec les adolescents, leaders de demain.
Ces court-métrages constituent les données de recherche du programme autant qu’ils constituent un outil de souveraineté visuelle pour les communautés autochtones qui entreprennent la voie de l’autodétermination. Depuis le début du programme Nuna, 5 communautés du Nunavik ont participé et ainsi produit un court-métrage de 10 mn : Whapmagoostui, Kuujjuaarapik, Umiujaq, Ivujivik, Kangiqsujuaq.
Intéressé par la géothermie, le professeur Jasmin Raymond effectue des travaux de recherche sur les ressources de basse et moyenne température, incluant les systèmes de pompes à chaleur.
Ses projets, réalisés en collaboration avec des concepteurs, opérateurs et manufacturiers du domaine de la géothermie, ont pour objectif d’améliorer l’efficacité et la rentabilité des systèmes par le biais d’innovations scientifiques et technologiques. Les essais de terrain et la modélisation numérique sont les principales activités qu’il entreprend. Jasmin Raymond est co-responsable du volet "géothermie" du projet SIQINIQ (soleil).
Jasmin Raymond est un hydrogéologue qui enseigne les fondements de l’énergie géothermique à l’Institut national de la recherche scientifique dans la ville de Québec. Il a obtenu un doctorat de l’Université Laval et un baccalauréat de l’Université McGill.
Depuis le début de sa carrière, il a reçu de nombreux prix comme une bourse Banting décernée pour ses recherches postdoctorales. Il détient actuellement une chaire de l’Institut nordique du Québec pour évaluer le potentiel géothermique des mines et communautés du nord en plus d’être codirigeant d’un groupe de recherche international sur l’énergie géothermique soutenu par l’UNESCO.
Laine Chanteloup est coordinatrice du projet NUNA en 2017 et a piloté avec Fabienne Joliet le projet "Paysages, parc du Tursujuq" en 2016.
Elle est Maître de conférence à l'Institut Universitaire de Technologie - département Carrières sociales de l'Université de Limoges et membre du laboratoire CNRS Géolab UMR 6042 depuis septembre 2016.
Elle a été lauréate d'une bourse de postdoctorat du labex DRIIHM en 2014-2015.
Ses travaux scientifiques portent sur les sports de nature incluant la chasse, la gestion des espaces naturels, les interrelations humains - animaux et les territorialités autochtones (Inuit et Cris).
Son doctorat effectué en co-tutelle entre l'Université de Savoie et l'Université de Montréal portait sur les activités récréatives et touristiques en lien avec la faune sauvage (activités d'observation et de chasse) en France (Alpes) et au Canada (Québec et Nunavut).
Diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Rennes et d'un Master en géographie de l'Université de Grenoble, Laine Chanteloup a effectué son doctorat en co-tutelle entre l'Université de Savoie et l'Université de Montréal.
Elle a fait sa thèse sur les activités récréatives et touristiques en lien avec la faune sauvage (activités d'observation et de chasse) en France (Alpes) et au Canada (Québec et Nunavut).
Laurent Godet est directeur de recherche au CNRS et travaille en biologie de la conservation.
Il s’intéresse particulièrement à l’influence des pressions anthropiques sur les changements de distribution et de rythme d’activité des oiseaux et des mammifères.
Najat Bhiry, est directrice adjointe de l'OHMI NUNAVIK.
Elle fut directrice du CEN, Centre d'Etude Nordique. Elle est professeure titulaire du département de géographie à l'université Laval.
Ses champs d'expertise sont la: paléoécologie végétale ; la Géologie du Quaternaire (
Paul Piché a fait des études de Physique-Chimie avant d’obtenir un master en Physique de l’Énergie et de la Transition Énergétique (PEnTE) à l’Université Paul Sabatier de Toulouse.
Il a réalisé une thèse au Laboratoire de Thermique Énergétique et Procédés (LaTEP) à Pau, sous la direction de Jean-Pierre Bédécarrats, Stéphane Gibout et Didier Haillot.
Il est maintenant post-doctorant à l'Ecole Technologie supérieur de Montréal. Il travaille au sein du projet "Énergie" SEQINEQ et son sujet porte sur l’optimisation énergétique de serres en milieu circumpolaire afin d’augmenter la période de production végétale et de réduire la dépendance aux énergies fossiles.
Stéphane Gibout est Maître de Conférences au Laboratoire de Thermique, Énergétique et Procédés (LaTEP, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France) depuis 2002 et est habilité à diriger les recherches depuis 2020.
Il est spécialisé dans la modélisation, la simulation et l’optimisation des systèmes énergétiques, notamment dans le domaine de l’autonomie énergétique et des énergies renouvelables.
Depuis 2018, ces activités se sont recentrées sur le domaine de la serriculture et de l’énergie photovoltaïque.
Il a en particulier travaillé sur un démonstrateur de centrale photovoltaïque flottante adaptée aux lacs d’irrigation, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture du 64 et les Groupement des Irrigants du 64.
Il est également co-responsable des projets SIQINIQ (OHMi Nunavik / LabEx DRIIHM) qui portent sur la serriculture autonome en milieu nordique.
Dr. Thora Herrmann est responsable projet scientifique à l'Institut des hautes études de durabilité (IASS), Potsdam (Allemagne).
Elle a reçu son doctorat en géographie de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni). Elle est titulaire d'un Diplôme d'études approfondies en matière de conservation de la biodiversité et le développement durable de l'Université de Paris-Sorbonne (France).
En tant que géographe culturelle, Dr Thora Herrmann travaille depuis 1999 avec les Mapuche au Chili, depuis 2006 avec les Premières nations au Québec, et avec les Sami en Europe du Nord sur les impacts des changements environnementaux, tels que le changement climatique et les industries extractives (minière, forestière), le lien à la terre, ainsi que la conservation de la diversité bioculturelle, selon deux axes complémentaires :
(i) l'influence des changements environnementaux sur les sociétés au niveau socioculturel
(ii) les différents types de valeurs, les connaissances et les pratiques d'utilisation de l'environnement par les sociétés.
Elle utilise le cinéma comme outil pour la recherche autochtone sur les préoccupations des communautés autochtones à travers les yeux de leur jeunesse.
Véronique Coxam est directrice de recherche à l'INRAE.
Elle est responsable de l'Equipe Alimentation squelette et Métabolismes, au sein de l'Unité de Nutrition Humaine. (Unité mixte de Recherche INRA/Université d'Auvergne, UMR 1019).
Elle développe des recherches translationnelles relatives à la prévention nutritionnelle des maladies chroniques (en particulier les pathologies ostéo-articulaires) en ciblant notamment certains nutriments spécifiques mais aussi la composante holistique de l'alimentation.
Elle est auteur/co-auteur de plus de 120 publications indexées dans Pubmed, d'une vingtaine d'ouvrages/chapitres d'ouvrages et de plusieurs brevets.
Elle est impliquée dans le projet NIQILIRINIQ, également intitulé "Current eating habits, food security, nutritional health, circumpolar agriculture, northern greenhouses, local food, sustainable community development".
Dans ce projet, elle s'intéresse à l'amélioration de la qualité de l'alimentation de la population de Kuujuaq et Kangiqsujuaq, via un projet d'implantation de serre.